Après un an de pause, le ZEVENT, marathon caritatif du jeu vidéo sur Twitch qui réunit une trentaine de streamers français à Montpellier et une centaine en ligne, faisait son retour jeudi avec un grand concert lançant sa 8ème édition.
Avec Caravan Palace, Deluxe et Mosimann en tête d’affiche, ainsi que Littlebigwhale et PV Nova, le show au Zénith de Montpellier marque le coup d’envoi de ce week-end de streaming.
Pendant plus de 50 heures de vendredi à dimanche, les participants lèveront des fonds pour cinq associations luttant contre la précarité, parmi lesquelles le Secours Populaire, les Bureaux du coeur et Solidarité Paysans, en lien avec la Fondation de France.
Le ZEVENT réunit en moyenne entre 500.000 et un million de spectateurs. Il avait battu son propre record en 2022 en récoltant plus de 10 millions d’euros au profit d’associations environnementales.
Il compte dans ses rangs cette année des streamers comme Antoine Daniel, Baghera Jones et Ultia, le présentateur du talk-show «Popcorn» Domingo ou encore l’animateur Samuel Etienne. Quiz, défis et happenings vont rythmer l’événement. La nouveauté de cette édition est la participation d’une centaine d’autres streamers en ligne – reflétant les 100 streams avec le plus d’heures vues sur l’année écoulée, selon l’organisation – qui pourront nourrir une cagnotte commune.
«Le but, à terme, c’est que tout le monde puisse participer, un peu à la manière d’un Téléthon», a expliqué Adrien Nougaret, alias ZeratoR, co-organisateur de l’événement avec son bras droit Alexandre Dachary. Il espère ouvrir dès l’an prochain le ZEVENT à tous les streamers qui le souhaitent.
De nombreuses critiques ont toutefois émergé sur le réseau social X face à certains profils retenus parmi les 100, notamment accusés d’avoir tenus des propos déplacés. «Je ne minimise pas du tout ce qu’ont pu dire les gens», a souligné ZeratoR. S’il admet que «c’est très difficile de juger, de mettre une limite», il plaide pour un «droit à la rédemption».
Le ZEVENT avait marqué une pause en 2023 pour donner à ses créateurs du recul par rapport à «la polarisation des réseaux sociaux» mais aussi la pression de faire «toujours plus loin, toujours plus fort», selon son fondateur.