Le site d’échange de vidéos YouTube, détenu par Google, a conclu «plus de 1 000 accords de partenariats» de fourniture de contenus avec des groupes de médias, grands et petits, a confirmé un porte-parole du groupe. YouTube, qui est en litige avec plusieurs groupes dont Viacom (chaînes MTV…) qui a exigé le retrait d’extraits de ses émissions, multiplie les partenariats avec de petits groupes indépendants comme avec de grandes entités, dont tout récemment la BBC, qui a annoncé un accord avec YouTube vendredi. Déjà plusieurs grandes chaînes de télévision américaines comme NBC, CBS et Fox avaient accepté des accords de fourniture de contenu avec YouTube. Outre la BBC, YouTube a annoncé cette semaines plusieurs nouveaux accords: l’un avec la Championnat nord-américain de basket (NBA), qui a accepté l’utilisation par le site des images de la NBA et obtenu un espace «NBA Channel», où les fans de basket peuvent accéder aux images de la NBA et envoyer leurs propres vidéos, sous contrôle de la NBA. YouTube a aussi conclu cette semaine un accords avec la maison de disques indépendante Wind-up Records, qui mettra ses clips vidéos sur le site et laissera les internautes utiliser des chansons pour leur clips personnels. La maison de production Digital Music Group, qui possède les droits de nombreuses séries télévisées américaines passées, a également conclu mi-février un accord avec YouTube pour offrir une partie de son catalogue. La plupart des autres partenariats sont restés discrets. Selon le «New York Times», qui a dévoilé vendredi l’existence d’un millier d’accords de ce type, ils concernent par exemple la maison de disques Hollywood Records (groupe Disney), le label de la chanteuse Hilary Duff, le groupe automobile Ford, le site de bricolage AskTheBuilder ou encore la chaîne de sport new-yorkaise Yes Network. Tous les accords annoncés indiquent que les partenaires se partageront les revenus publicitaires, qui pour l’instant sont encore quasiment inexistants sur YouTube. Interrogé sur le lancement de publicités sur le site, le porte parole a répondu qu’il «ne savait pas» quand elles seraient mises en place.
