Ubisoft, qui sort mardi le quatrième tome de sa saga «Far Cry», atteint de nouveaux sommets en offrant l’Himalaya aux amateurs de son jeu vidéo, ainsi que davantage de choix et des ennemis plus coriaces. «Far Cry 4» de l’entreprise française Ubisoft, qui a vendu une estimation de 20 millions d’exemplaires de sa saga depuis sa sortie en 2004, est considéré comme le jeu de first-shooter dans lequel l’immersion est la plus grande. «+Far Cry+ est en train de se développer petit à petit, c’est un jeu devenu populaire mais qui a encore de la marge», a indiqué l’analyste Scott Steinberg, de la société de consulting high-tech TechSavvy. Ubisoft a ainsi particulièrement fait un tabac avec son tome 3, qui a engrangé la moitié des ventes totales à lui tout seul. Alors que la version précédente se déroulait sur une île tropicale, l’histoire de «Far Cry 4» a lieu dans une région fictionnelle de l’Himalaya, bastion d’un dictateur. «Au début, on ne voulait pas aller dans les montagnes. Quelqu’un dans l’équipe voulait monter un éléphant», explique le directeur exécutif du jeu Dan Hay, en levant un coin de voile sur cette nouvelle version. «Peut-être s’est-on compliqué la vie, mais nous voulions créer un jeu auquel nous aimerions jouer», ajoute-t-il. Le studio Ubisoft basé à Montréal, au Canada, souhaitait pour «Far Cry 4» rappeler des personnages que les joueurs aiment, avec des surprises. Les joueurs peuvent ainsi chevaucher des éléphants pour attaquer les forteresses, qui peuvent riposter. L’intelligence artificielle a créé des ennemis qui ont même surpris les créateurs. Le très méchant du jeu, appelé Pagan Min, est ainsi particulièrement perspicace. «Si vous fréquentez ces gars-là, vous finissez mort ou en prison», dit M. Hay.