Temps de parole : «compliqué» de fixer de nouvelles règles (Guaino)

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    Le conseiller spécial de l’Elysée Henri Guaino, a estimé vendredi qu’il sera «compliqué» de fixer de nouvelles règles après l’arrêt du Conseil d’Etat annulant la décision du CSA de ne pas prendre en compte le temps de parole présidentiel dans les médias. «Je ne suis pas convaincu qu’on va arriver à les fixer avant les prochaines européennes», comme le réclame le Parti socialiste, a déclaré M. Guaino sur RMC et BFM-TV. «Evidemment, ça va être compliqué, parce que quand le président de la République rend hommage aux derniers Poilus de la guerre de 14, il est assez compliqué de le comptabiliser dans les prises de parole partisanes», a fait valoir le conseiller de Nicolas Sarkozy. «C’est compliqué de faire le tri» car «le discours du président est forcément un discours politique par nature», a insisté M. Guaino. Prenant l’exemple de la venue du président américain Barack Obama en Normandie le 6 juin pour l’anniversaire du Débarquement des Alliés, il a demandé : «Est-ce que ce qu’il (M. Sarkozy) va dire à M. Obama, ce qu’il va dire à propos des soldats américains morts sur les plages de Normandie doit être comptabilisé strictement, précisément dans les temps de parole, je crois que ça c’est déraisonnable». Il a revanche jugé «tout à fait normal que le temps de parole des collaborateurs du président soit comptabilisé, sauf quand le secrétaire général (de l’Elysée) annonce sur le perron de l’Elysée la composition du gouvernement ou rend compte d’un problème technique». Le CSA a annoncé qu’il fixerait après les élections européennes du 7 juin «les règles applicables» aux temps de parole présidentiels, en dehors des périodes électorales.