Téléphone mobile: Unsa et CGC pour refuser la licence aux groupes qui délocalisent

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    L’Etat français devrait refuser les candidatures pour la 4ème licence mobile aux opérateurs qui délocalisent leurs centres d’appels, ont estimé mercredi les syndicats CFE-CGC et Unsa de France Télécom, dans un communiqué commun très réservé sur l’opportunité de cette 4ème licence. «La CFE-CGC/Unsa demande une législation interdisant les délocalisations aux opérateurs exploitant des licences en France», indique le communiqué des deux syndicats, qui ont fait liste commune aux élections professionnelles. «Les fréquences mobiles sont des ressources rares appartenant au patrimoine national. A ce titre, elles doivent bénéficier à l’emploi sur le territoire français», ajoute le texte. «Une législation interdisant aux opérateurs de délocaliser notamment leurs centres d’appels» apparaîtrait «donc tout à fait cohérente, et bénéfique à l’économie nationale. En France, cela représente un enjeu de 15 à 20 000 emplois», précise le communiqué. Par ailleurs, «plusieurs rapports récents démontrent que la présence de 4 opérateurs mobiles ou plus, demandée par la Commission Européenne dans les grands pays d’Europe, n’est pas viable économiquement», souligne le texte.