«Télé-Loisirs» veut se transformer en média dédié au divertissement sur tous les types d’écrans

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Télé-Loisirs veut se transformer en média dédié au divertissement sur tous les types d’écrans, avec la production de contenus dans de nouveaux formats sur les séries, le sport ou le cinéma, un nouveau positionnement qui se décline aussi dans sa version papier. «Le nouveau positionnement de Télé-Loisirs c’est d’être la plateforme d’immersion dans «l’entertainment»», a expliqué jeudi lors d’une conférence de presse Thierry Masclot, rédacteur en chef du pôle «télé et entertainment» du groupe de presse Prisma Média, qui publie l’hebdomadaire et ses déclinaisons numériques. Il s’agit, dit-il, de faire de Télé-Loisirs «le guide de tous les loisirs, de la télé à Netflix ou Amazon Prime et IGTV» (Instagram TV). Pour ce faire, les équipes du magazine et de production de contenus numérique de Prisma (dont le studio HTAG) misent sur trois thématiques: séries, sport et cinéma/pop culture. «Télé-Loisirs» a ainsi mis le paquet depuis la rentrée sur la couverture de l’actualité de Netflix, produisant une centaine d’articles par mois, avec de fortes retombées puisque son site est désormais la deuxième référence en France lorsqu’on cherche la plateforme américaine sur Google. Le média table aussi sur les commentaires en direct de matchs de foot et de grands événements sportifs. Ce nouveau positionnement se retrouve également dans l’hebdomadaire «Télé-Loisirs», qui reste évidemment centré sur les programmes de télé mais intègre désormais un supplément dédié aux séries, au cinéma et à la pop-culture. Et son prochain numéro sera consacré aux stars des réseaux sociaux. Tout cela passe également par une production en flèche de vidéos, produits audios (dont deux premiers podcasts, et des services pour enceintes connectées). Enfin, «Télé-Loisirs» propose des contenus immersifs (réalité virtuelle ou augmentée, vidéos à 360°…). Comme l’a souligné Rolf Heinz, le patron de Prisma Media, ces développements s’accompagnent aussi de projets côté papier, le groupe préparant le lancement le 21 novembre d’un «mook» (format à mi-chemin entre magazine et revue) trimestriel consacré à Plus belle la vie, en partenariat avec le feuilleton de France 3. Car le dirigeant croit toujours au potentiel de la presse papier. Il a d’ailleurs souligné que si les revenus numériques du groupe devraient augmenter de 30% cette année, ceux de son pôle télé et entertainment (qui pèse 40% de l’activité de Prisma Media) «sont en croissance dans un marché de la presse magazine en recul de 9%».