Pour la première fois, BFMTV était présent au Sunny Side of the Doc afin de présenter sa plateforme BFM Video Daily News auprès des professionnels du secteur documentaire. L’occasion pour media+ d’évoquer cette offre avec Tiphaine QUIGNON, responsable ventes images chez BFM Vidéo.
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Que représente la présence de BFMTV au Sunny Side of the Doc ?
Tiphaine QUIGNON
Pendant la 35ème édition de Sunny Side of the doc, nous avons présenté notre offre aux professionnels du genre documentaire. En janvier 2023, Altice Media a lancé la plateforme BFM Video Daily News, donnant ainsi accès à l’intégralité des archives HD de BFMTV, depuis 2005, et de RMC Sport, soit des milliers d’heures de médias. Destinée aux professionnels de l’audiovisuel, cette offre vise à monétiser les vidéos de notre catalogue. Dans le passé, nous étions sollicités pour la vente de nos images et de nos tournages.
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Comment fonctionne la plateforme ?
Tiphaine QUIGNON
Nous avons éditorialisé et thématisé le contenu sur la plateforme BFM Video Daily News. À J+1, nous archivons les contenus produits et tournés par nos journalistes sur le terrain. Ces rushs servent en interne, mais aussi à l’externe à la vente. Pour exemple, nos clients nous achètent du tournage brut, sans commentaire ou voix-off. C’est ainsi que certaines de nos images peuvent être diffusées dans le JT de M6, par exemple.
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Sur cette plateforme, les clients sont-ils autonomes ?
Tiphaine QUIGNON
Autonomie et efficacité, tel est le crédo de BFMTV ! Lorsqu’un client travaille sur un projet documentaire par exemple, l’idée est qu’il puisse se connecter sur la plateforme et chercher les contenus qui l’intéressent. Il peut même commander du contenu HD. Nous négocions ensuite les tarifs, et nous l’accompagnons dans sa recherche et ses besoins.
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Que représentent les tarifs proposés par BFM Video Daily News ?
Tiphaine QUIGNON
Nous travaillons avec des clients français, pour des magazines comme «Quotidien» ou encore «C dans l’air». Nous avons aussi de nouveaux profils de clients, comme les professionnels du documentaire, qu’ils soient français ou à l’international. Côté tarifs, ils dépendent des besoins et du profil de notre client, notamment sur la diffusion de ce que le client souhaite produire avec nos rushs. Pour exemple, pour un JT à J+1 sur un territoire, nous sommes à 500 euros la minute. Pour un documentaire Netflix mis en ligne sur plusieurs territoires pendant 70 ans, nous sommes à 2.800 euros la minute. Notre grille est négociable avec le client et ses besoins.
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L’IA est-elle un atout dans votre activité ?
Tiphaine QUIGNON
Dans notre activité, l’IA est prometteuse. Nous avons déjà des tests en cours, notamment sur l’indexation du contenu ou encore la traduction. Nous avançons prudemment sur ce terrain-là. Nous avons tous un profil de journaliste, ce qui est un plus pour vérifier que le contenu que nous proposons est optimal.
