MEDIA +
«Top Chef» sur M6 a débuté le lundi 22 févier avec une audience mitigée (2,7 millions de téléspectateurs et 12,1% de pda). Etes-vous déçu du résultat ?
Stéphane RAK
La concurrence de la 1ère semaine de diffusion de «Top Chef» sur M6 était extrêmement rude. Nous étions ballotés entre «Les Jeux Olympiques» sur France 3, «FBI» sur France 2 et la fiction «Clem» sur TF1, mais nous ne perdons pas espoir pour la suite. Rappelons que «Le dîner presque parfait, le combat des régions» en Prime avait débuté très modestement.
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Pensez-vous que «Top Chef» peut s’imposer comme une marque à part entière sur M6 ?
Florence DUHAYOT
Nous croyons fortement au potentiel de «Top Chef». La valeur de l’émission se traduit par l’authenticité des candidats qui jouent leur carrière professionnelle, ce qui n’est pas anodin.
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Vous considérez-vous comme le spécialiste de la cuisine à la télévision ?
Florence DUHAYOT
Pas nécessairement ! En ce qui concerne le succès de la quotidienne du «Dîner Presque parfait» en Access Prime Time à la télévision française, il y avait une part de culot de la chaîne pour miser sur ce programme. Dans sa version Prime Time, nous allons bientôt produire un nouveau «Combat des régions» dont la dernière édition avait rassemblé 4,6 millions de téléspectateurs et 35,8% de pda en 2nd partie de soirée (en octobre 2009).
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La cuisine à la tv ne risque-t-elle pas de lasser le public ?
Florence DUHAYOT
Comparé aux autres pays d’Europe, c’est la France qui propose le moins d’émissions culinaires à la télévision. Le public ne se lasse pas de ce type de programmes à l’étranger, nous pensons donc qu’il en est de même pour les Français.
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Vous produisez des émissions pour la TNT. Quelle est votre approche de production ?
Florence DUHAYOT
Nous produisons différemment en fonction du budget qui nous est alloué. Nous prenons davantage de risques sur la TNT. En revanche, si nous produisons une émission en Prime Time sur W9, il est nécessaire qu’elle fonctionne du 1er coup.
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Quels sont les changements effectifs de «Pékin Express» cette année ?
Stéphane RAK
«Pékin Express» emmenera 10 équipes sur «la route du bout du monde». Elles prendront le départ sur la ligne de l’Equateur, pour ensuite traverser tout l’hémisphère Sud et rejoindre la mythique Terre de feu. En dehors de la course, certains candidats bénéficieront de bonus et pourront découvrir de magnifiques paysages.
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Quand on gère une centaine de personnes à l’autre bout du monde, qu’est-ce qui est le plus complexe ?
Stéphane RAK
Tout est compliqué, autant la technique que la logistique. Ce qui compte, c’est la sécurité de l’équipe. De l’Equateur au Chili, en passant par l’Argentine, le parcours a été tracé sur des lieux sûrs.
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Comment sont qualifiés les contrats de participation des candidats ?
Stéphane RAK
Il n’y a pas de contrats. Il ne s’agit pas de téléréalité mais d’un jeu avec un règlement. Les candidats ne sont pas filmés 24/24h.