Stock-options antidatées: Disney blanchit Pixar et Steve Jobs

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    Le groupe de médias et de divertissements Walt Disney a blanchi sa filiale Pixar et indirectement son fondateur Steve Jobs, également patron d’Apple, à l’issue d’une enquête interne sur la pratique de stock-options antidatées chez Pixar. «Bien que les stock-options aient été antidatées chez Pixar avant l’acquisition» des studios d’animation par Disney, «personne, actuellement associé au groupe n’a eu délibérément de conduite indue», selon les conclusions du comité d’audit de Disney, dans un communiqué reçu samedi. Ces conclusions écartent toute responsabilité de Steve Jobs, co-fondateur de Pixar et d’Apple, et administrateur de Walt Disney depuis la cession de Pixar, pour 7,4 milliards de dollars, en 2006. Ces derniers mois, M. Jobs a été interrogé par la justice californienne et par des juristes du régulateur boursier (SEC) concernant des pratiques de stock-options antidatées chez Apple remontant à 2001. Le groupe informatique fait partie des quelque 160 sociétés actuellement visées par des enquêtes de la SEC et pour certaines par le ministère de la Justice. L’enquête traque les abus de cette pratique qui consiste à faire coïncider la date de la distribution des stocks-options avec le moment où le cours est le plus bas en Bourse, ce qui permet aux détenteurs de stock-options d’engranger un profit maximum le jour de l’exercice des options. Apple avait reconnu des irrégularités en octobre et Steve Jobs avait présenté des excuses publiques, mais affirmé sa bonne foi. Fin décembre, Apple a de nouveau soutenu son P.-D.G., alors que la SEC étudie la possibilité de poursuivre en justice le groupe ou certains de ses dirigeants.