Soupçons de corruption: perquisition du bureau d’un des dirigeants de Telecom Italia

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La police financière italienne a perquisitionné mercredi matin à Rome le bureau d’un des dirigeants de Telecom Italia, soupçonné de «corruption entre particuliers», a indiqué opérateur de télécommunications. Telecom Italia «coopérera avec les enquêteurs afin de reconstituer les éventuelles responsabilités au détriment du groupe», assure la société dans un communiqué. Dans la soirée, Telecom Italia a annoncé à l’issue d’un conseil d’administration la suspension de ce dirigeant, Simone De Rose, de son poste de responsable de l’approvisionnement et de la logistique et son remplacement par Giampaolo Leone. L’annonce de l’enquête avait fait chuter l’action de Telecom Italia à la Bourse de Milan où elle a clôturé en baisse de 2,41% à 0,2432 euro. Les locaux d’un dirigeant du cabinet de conseil spécialisé dans la cybersécurité NTT Data Italia, soupçonné lui aussi de corruption, ont également fait l’objet de perquisitions, a précisé la police financière. «Les perquisitions sont effectuées aux domiciles» des deux suspects «ainsi que dans certains bureaux des sociétés» concernées, a ajouté la police financière dans un communiqué. Ces mesures ont été prises dans le cadre d’une «enquête préliminaire» et «jusqu’au jugement final, la présomption d’innocence des suspects s’applique», a tenu à préciser la police.