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De votre collaboration avec Steven Spielberg, quels enseignements avez-vous retenus ?
Sergio MIMICA-GEZZAN
Spielberg est un réalisateur prodigieux qui vous touche aussi bien dans la façon dont vous percevez votre métier, que dans votre vie. Il détient une sensibilité créative qu’il parvient non seulement à raconter mais aussi à canaliser.
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Comment fait-on pour réussir à Hollywood en tant que producteur ?
Sergio MIMICA-GEZZAN
Pour réussir à Hollywood, il faut savoir combiner le côté créatif – en recherchant les sujets qui plairont à la fois au public et aux studios – mais aussi réussir à inventer de nouvelles manières de concevoir les films. La façon dont les longmétrages obtiennent leurs financements se modifie en permanence. Le producteur doit s’adapter aux nouveaux modèles économiques qui s’établissent en fonction des médias et des nouvelles technologies. Pour avoir la chance de pénétrer le système hollywoodien, il faut apporter ce qu’il y a de plus authentique et personnel en vous.
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En tournant «La Liste de Schindler», «Il faut sauver le soldat Ryan», «Minority Report» ou encore «Jurassic Park», aviez-vous conscience que ces films deviendraient des références mondiales ?
Sergio MIMICA-GEZZAN
Non, je ne m’en étais pas rendu compte. Il est difficile de voir l’avenir quand vous êtes immergé dans un processus créatif. Mais au fur et à mesure que nous travaillons sur ces films, nous prenions conscience que des valeurs singulières s’en dégageaient.
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En 2001, vous avez commencé à réaliser pour la télévision («Battlestar Galactica» «Prison Break», «Heroes»…). Quelles différences percevez-vous entre la production télévisuelle et cinématographique ?
Sergio MIMICA-GEZZAN
Il existe des différences dans le financement mais aussi dans le rythme de production. A la télévision, il faut travailler plus rapidement. Vous devez avoir une équipe très préparée pour être au meilleur niveau.
