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Quel est le fonctionnement précis de YaSound, défini comme «la 1ère plateforme de radios sociales» ?
Sébastien METROT
Créée début 2011, la plateforme en ligne YaSound permet aujourd’hui de concevoir gratuitement, facilement et légalement, une radio originale, diffusée 24h/24 et 7J/7, à partir des playlists de diverses origines. L’avantage est de pouvoir intégrer des sons exclusifs (créations personnelles, interviews, annonces, etc.). A force de réflexions, notre envie a été de démocratiser la radio sur Internet. Du coup, nous avons imaginé ce que pouvait être la radio du futur avec YaSound. Chaque radio crée par l’utilisateur possède un «wall» sur lequel les fans peuvent réagir en temps réel, voter pour leurs titres préférés ou laisser des commentaires. La diffusion est également partageable sur Facebook et Twitter. Depuis notre existence, 7.000 radios ont été créées.
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Quel est votre modèle économique? Êtes-vous dans une logique partenariale?
Sébastien METROT
YaSound est un service entièrement gratuit. Nous étudions d’ailleurs diverses possibilités de monétisation. En attendant, nous réfléchissons à des partenariats forts avec des marques et des artistes. Ils pourraient, par exemple, créer des radios et interagir avec leurs fans. Ce nouveau moyen de communication est déjà utilisé par des émissions de télévision comme «Chabada» (France 3), le rendez-vous musical de Daniela Lumbroso qui, chaque semaine, modifie sa programmation sur YaSound afin qu’elle reflète celle de l’émission.
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Quel est votre positionnement par rapport aux groupes radiophoniques ?
Sébastien METROT
En tant que plateforme de création de radios, nous serions tout-à-fait susceptibles d’accueillir les grandes radios nationales sur YaSound. Ce sont effectivement des partenaires potentiels. D’autre part, nous pensons que la radio en général a perdu un peu de sa superbe. Les acteurs radiophoniques nationaux ont aujourd’hui des difficultés à s’implanter sur le Web. Ils se contentent de proposer leur flux radio sur Internet et d’essayer de vendre des publicités spécifiques au Web. Du coup, ils n’arrivent pas à négocier des contrats de publicité traditionnels «radio hertzienne + web».
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Comment gérez-vous la problématique liée aux ayants-droits ?
Sébastien METROT
Nous avons des accords avec la Sacem, les ayants-droit et les sociétés d’auteurs pour diffuser de la musique 24h/24, 7J/7 en mode web-radio. Nous travaillons aussi sur des outils qui permettront aux créateurs de radios de se faire connaitre et d’apporter plus de trafic.
