Sandrine SOLOVEICIK, Déléguée Générale de la Fondation France Télévisions

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Créée en 2007, la Fondation France Télévisions a pour vocation de favoriser l’accès à la culture pour les jeunes qui en sont éloignés. Pouvez-vous nous rappeler les objectifs de votre structure ?
Sandrine SOLOVEICIK
La seconde mandature (2012-2017) de la Fondation France Télévisions que nous avons établie fin 2011 repose sur des objectifs plus resserrés autour des jeunes, de l’égalité des chances, de l’accès à la culture et à l’audiovisuel. Nous nous attachons particulièrement à soutenir des organismes aidant les jeunes à se préparer aux écoles menant aux métiers de l’audiovisuel et du journalisme. Nous poursuivrons la mise à disposition de bourses accompagnant les jeunes vers les métiers de l’audiovisuel. Nous avons d’ailleurs crée un tutorat à l’intérieur de France TV permettant aux jeunes de développer des projets de fictions, de reportages d’info, du documentaires et d’écritures pour le web.
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Pour un budget total de 515.000€, la Fondation a financé 23 projets en 2012 dans les domaines de l’image et l’audiovisuel. A quoi correspondent-ils exactement ?
Sandrine SOLOVEICIK
Ici, nous soutenons – sous forme de subventions de mécénat – des projets cohérents dans les domaines de l’image, de l’audiovisuel, mais aussi de la musique, du journalisme, du multimédia, de l’art, du patrimoine mais aussi de la culture et du spectacle vivant. A titre d’exemple, nous avons financé une association qui travaille avec des enfants à l’hôpital pour leur donner accès à Internet. D’autres projets tournent autour de la construction d’un opéra, d’un orchestre, mais aussi de la mise à disposition d’instruments de musique pour des enfants issus de milieux sensibles. Par ailleurs, nous soutenons des jeunes en difficultés sociales.
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La Fondation a délivré 12 bourses à des jeunes de 16 à 25 ans cette année. Quelle est la vocation de cette démarche ?
Sandrine SOLOVEICIK
Notre objectif est de pouvoir donner un accès aux métiers de l’audiovisuel à des jeunes issus de zones sensibles ou de zones rurales. Pour cela, nous leur proposons de produire des programmes audiovisuels (fiction, reportage, web-doc). Sélectionnés en fonction d’un cahier des charges, ces jeunes sont ensuite tutorisés par des salariés de France Télévisions durant une année. Les boursiers sont enfin formés à l’Université France Télévisions, notre pôle de formation.
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Quels seront les axes d’intervention de la Fondation France Télévisions en 2013 ?
Sandrine SOLOVEICIK
Cette année, nous n’avons pas annoncé de nouveaux objectifs. En revanche, la Fondation poursuivra son action en lançant une nouvelle catégorie dans les bourses : l’animation. Pour cela, nous avons bâti un partenariat avec un regroupement d’écoles d’animation. Nous avons l’intention de développer le mécénat de compétences pour permettre aux collaborateurs de France Télévisions qui le souhaitent de s’investir dans les projets. Enfin, la Fondation lancera en septembre la 1ère édition du «Grand Prix de l’utilité publique de la Fondation France Télévisions» qui récompensera une initiative originale autour de l’entraide et la solidarité.