L’information de M6 au service de l’écologie. Comme chaque année, le groupe M6 organise sa «Semaine Green» qui se tient du 4 au 11 février, en vue de sensibiliser, mobiliser et proposer des solutions tangibles aux téléspectateurs. L’occasion de nous entretenir avec Stéphane GENDARME, Directeur de l’Information de M6.
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Quel sera l’impact la «Semaine Green» sur vos rendez-vous d’information ?
STÉPHANE GENDARME
Notre groupe suit activement les questions environnementales depuis plusieurs années. Nos journaux traitent régulièrement de sujets tels que le dérèglement climatique, les solutions écologiques et la préservation de l’environnement. Par exemple, nous avons une rubrique dédiée nommée «Planète Responsable», portée par Samuel Duhamel, où ces thèmes sont abordés ponctuellement, et pas seulement lors d’événements spécifiques comme la «Semaine Green». Du 4 au 11 février, nous avons décidé de nous concentrer sur 7 personnes qui s’engagent activement pour le climat au quotidien. Notre approche est de mettre en lumière dans nos JT, des initiatives locales, illustrant comment des individus contribuent à leur échelle à la lutte contre le changement climatique. Notre objectif est surtout de présenter des solutions pratiques et accessibles à tous. Pauline Ben Sassi, notre spécialiste de l’environnement, ira à la rencontre de ces acteurs. Ils contribuent à rendre les maisons plus écologiques, à éliminer les emballages à usage unique, à créer de nouveaux puits de carbone, à recycler dans le secteur du BTP, à lutter contre la pollution marine et à produire de l’énergie verte de manière locale. De plus, notre segment magazine de 6 minutes dans le «12/45» abordera le problème des polluants persistants.
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Comment faites-vous évoluer les météos de M6 ?
STÉPHANE GENDARME
Pour la deuxième année, nous délocalisons nos bulletins météo afin de parler du dérèglement climatique et de ses solutions. Nos reporters, Gennifer Demey, Cali Morales, Stéphanie Duval et Mac Lesggy, seront sur le terrain pour expliquer les origines et les effets de ces perturbations. Ils se concentreront sur l’impact sur les paysages, la faune, la flore et les habitants des régions françaises touchées. Parmi les sujets abordés: un producteur de patates douces à Château-Gontier (52), les systèmes de gestion des eaux à Gravelines (59), les routes endommagées par le climat à Blois (41), et les adaptations nécessaires pour les stations de ski de moyenne montagne près de Grenoble (38).
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La délocalisation de vos météos hors cadre événementiel, est-ce un axe de développement ?
STÉPHANE GENDARME
Nous accordons une importance capitale à la responsabilité sociale des entreprises (RSE). C’est la raison pour laquelle j’apprécie particulièrement cette approche événementielle de la météo délocalisée. Nous envisageons de renouveler cette initiative l’année prochaine, et peut-être même en juin.
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Les audiences de vos JT sont très solides. Comment les travaillez-vous?
STÉPHANE GENDARME
On évoque fréquemment les journaux de 20 Heures, mais nous avons réussi à nous imposer quotidiennement dans un créneau différent. Cela démontre qu’il y a de la place pour l’information. Même en tenant compte de la crise de confiance des Français envers les médias, il est clair que les points de repère en termes d’information sur les chaînes historiques sont bien établis et reconnus pour leur qualité.
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Des JT de M6 qui captent un public plus jeune et féminin…
STÉPHANE GENDARME
C’est exact ! L’attrait pour nos JT est probablement lié à leur format. Toutefois, nous ne nous concentrons pas spécifiquement sur les cibles jeunes et féminines dans nos réunions de rédaction. Nous avons été des précurseurs dans plusieurs domaines. La nouvelle version de nos JT, lancée en avril 2023, adopte une approche moderne. Nous utilisons la technologie pour améliorer la présentation de l’information. De plus, nous n’hésitons pas à inclure des sujets plus légers à la fin de nos JT, comme le montre notre rubrique «L’actu des réseaux».
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La technologie a-t-elle eu un impact considérable dans votre évolution ?
STÉPHANE GENDARME
Oui, et c’est une question de dosage: dimension du plateau, déplacement des journalistes, utilisation des incrustations. Nous avons été les précuseurs, il y a environ 15 ans, à introduire la présentation des JT en position debout. Malgré ces innovations, nous restons très humbles et constamment attentifs aux évolutions et nouvelles tendances.
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Avez-vous encore des bureaux en région ?
STÉPHANE GENDARME
Oui, absolument. Nous nous appuyons sur nos 4 bureaux locaux. Nous avons aussi 11 villes de correspondances qui collaborent avec nous tout au long de l’année.
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Et votre politique sur le digital ?
STÉPHANE GENDARME
M6 Info a fait le choix des réseaux sociaux. D’ailleurs, nous avons récemment franchi le cap des 10.000 abonnés sur YouTube. Cette combinaison de la présence digitale avec des JT linéaires solides nous permet de toucher un public plus jeune. A ce jour, nous n’avons pas prévu de créer un supplément d’information spécifique sur notre plateforme 6play, car nos JT se suffisent à eux-mêmes. L’image de sérieux de nos journaux a été transposée sur nos réseaux sociaux.
MEDIA +
Après le «12/45» et le «19/45», préparez-vous un rendez-vous matinal ?
STÉPHANE GENDARME
Actuellement, notre attention se porte exclusivement sur nos deux principaux rendez-vous d’information.