MEDIA +
Vous avez exprimé la volonté de «renforcer vos contenus» pour la saison à venir. Est-ce véritablement la logique sur laquelle vous allez miser ?
Richard MAROKO
Absolument ! Dans un univers audiovisuel hyper concurrentiel, il est primordial de pouvoir renforcer et investir dans les contenus. C’est la seule et unique manière de se distinguer.
MEDIA +
Face à l’offre des chaînes gratuites, vos chaînes payantes réussissent-elles à se différencier ?
Richard MAROKO
Tout va bien ! Nous sommes en pleine forme. RTL9, par exemple, reste fidèle à ses ambitions : s’adresser à tous avec des programmes divertissants sous toutes ses formes : plus de 1.000 longs-métrages par an, des séries cultes et les programmes favoris des passionnés de sports de combat et de poker. Ce positionnement porte ses fruits puisque nous sommes sur le podium des chaînes les plus regardées du cab/sat et ADSL, leader en Prime Time.
MEDIA +
Avec une progression de +60% d’audience en 1 an, AB1 continue de s’imposer…
Richard MAROKO
Nous sommes assez fiers d’AB1, une chaîne qui joue un rôle significatif dans le domaine des chaînes généralistes, en face de concurrentes qui sont des filiales d’importants groupes audiovisuels, disposant des moyens et de droits auxquels nous n’avons pas accès. Néanmoins, nous réussissons à sortir notre épingle du jeu assez nettement. Au menu sur AB1: série, cinéma, divertissement, magazine, télé-réalité. En inédit, la saison 4 de «True Blood», mais aussi une nouvelle émission de danse présentée par Dominique Magloire («The Voice»), «Flashmob : la Surprise de ma vie» et «Dirty Sexy Thing», rendez-vous animé par Vincent McDoom dans laquelle huit mannequins devront se départager. Nouvelle recrue de la chaîne AB1, le présentateur Laurent Artufel animera, quant à lui, «Une vie pas comme les autres», magazine de société où l’on pourra suivre le parcours de personnes au destin hors du commun.
MEDIA +
Vous abordez également un virage significatif sur la production documentaire. Qu’en est-il exactement ?
Richard MAROKO
Nous possédons six chaînes documentaires. Il est donc naturel de produire des programmes qui viennent alimenter nos antennes. A ce jour, nous sommes le 4ème producteur de documentaires en nombre d’heures, et nous investissons chaque année 8 millions €. De surcroit, nous avons décidé d’accentuer les partenariats et les coproductions.
MEDIA +
De moins en moins de programmes de flux apparaissent sur votre grille. Pourquoi ?
Richard MAROKO
A l’heure de la TNT, les programmes de flux sur le câble et le satellite ne paraissent pas nécessaires. L’audience de nos chaînes n’est pas assez importante pour investir dans ce genre de programmes.
MEDIA +
L’année dernière, vous repositionnez Encyclo comme la chaîne de la science. Et cette année ?
Richard MAROKO
La chaîne Manga évolue vers une programmation moins centrée sur l’animation. Avec une progression de son audience d’une année sur l’autre (+15%), notre ambition est de séduire aussi bien les nostalgiques, les geeks que les adolescents.
MEDIA +
Seriez-vous intéressé par de la fiction ?
Richard MAROKO
La fiction ? Ce n’est pas un programme à l’échelle des chaînes câblées. Les budgets n’y sont pas adaptés. Notre chantier est de monter en gamme sur les contenus que nous diffusons.