Régie pub: «pas de retournement» de la part de France Télévisions

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    Le numéro deux de France Télévisions, Patrice Duhamel, a affirmé mercredi à Cannes qu’il n’y avait pas eu de «retournement» du groupe public, qui a suspendu mardi les négociations exclusives avec Publicis-Lov Group pour vendre sa régie publicitaire. «Il n’y a pas de retournement ni de changement de pied. On fait exactement ce qu’on a dit qu’on ferait», a déclaré M. Duhamel, en charge de antennes, des programmes et de l’information de France Télévisions, lors d’un déjeuner de presse au MIPTV (marché international des programmes audiovisuels). La décision du groupe, annoncée mardi, de suspendre les négociations entamées avec le consortium Publicis-Lov Group (société du producteur Stéphane Courbit), est liée aux «incertitudes» sur le maintien ou non de la publicité avant 20h00. La question d’un conflit d’intérêts avec le producteur n’a «à aucun moment été évoquée» en conseil d’administration, a assuré M. Duhamel. «Jamais on ne polémiquera avec Courbit. Ce n’est pas un problème de personne», a-t-il ajouté. En 2009, la publicité avant 20h00 «a représenté 350 millions d’euros, c’est essentiel et stratégique», a-t-il fait valoir. Interrogé sur la rumeur de nomination d’Alexandre Bompard, patron d’Europe 1, à la tête de France Télévisions, bien avant la date prévue de remplacement de M. de Carolis, M. Duhamel a répondu: «je ne vous dirai pas que diriger France Télévisions dans les heures qui viennent est une partie de plaisir, mais on travaille 15 heures par jour dans un maximum de sérénité».