Après une arrivée remarquée sur France Télévisions à l’été 2022, «Drag Race France» est de retour pour une 2ème saison, dès le vendredi 30 juin 2023 sur France.tv et France 2. L’occasion pour média+ d’évoquer cette nouvelle saison et les enjeux avec Nicolas MISSOFFE (Endemol France) et Raphaël CIOFFI (Shake Shake Shale), producteurs de «Drag Race France».
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La saison 1 de «Drag Race France» n’est pas passée inaperçue. Quel bilan en tirez-vous ?
Raphaël CIOFFI
Adaptée de l’émission iconique de RuPaul’s Drag Race lancée en 2009 aux États-Unis, et désormais présente dans près de 16 pays, c’est en 2022 que la première saison française a été lancée par France Télévisions. Cette première saison a connu un très bel accueil auprès des fans, de la presse et du public, en rassemblant jusqu’à 7 millions de téléspectateurs sur l’ensemble de la saison et avec des objectifs numériques dépassés sur la plateforme france.tv. C’est également un succès sur les réseaux sociaux, plaçant l’émission en tête des conversations chaque semaine, et une tournée à guichets fermés, dont 13 représentations au Casino de Paris.
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Comment avez-vous pensé la saison 2 de «Drag Race France» ?
Nicolas MISSOFFE
«Drag Race France» est de retour avec une 2ème saison dès le vendredi 30 juin 2023 à 18h00 sur France.tv et en deuxième partie de soirée sur France 2. Pour cette nouvelle saison, nous avons vu les choses en grand : 11 nouvelles queens, des rendez-vous incontournables comme le «Snatch Game», «Le Ball», «Le Reading Challenge», et le «Makeover Challenge». Et pour que cette saison 2 soit encore plus légendaire, des nouveaux défis ont été pensés comme le «Meet the Queens» et le «Drama Queens chez Paloma». Enfin, pour la première fois en Europe, la grande finale sera en public, devant 1.200 spectateurs !
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Comment se sont déroulés le casting et le tournage de cette saison ?
Raphaël CIOFFI
Pour cette deuxième saison, nous avons reçu le même nombre de candidatures. Le niveau de la version française est très élevé. Certaines souhaitent continuer de travailler avant de candidater à l’émission. Le tournage est assez long. Chaque épisode est tourné en deux jours. «Drag Race France» a aussi été un accélérateur de carrière. Pour exemple, Lolita Banana devient coprésentatrice de la première saison de «Drag Race Mexico», La Big Bertha est apparue dans le clip de Sam Smith et Paloma, la gagnante de la 1ère saison, est devenue un visage récurrent de la série «Balthazar» et sera au casting de la série «The Walking Dead : Daryl Dixon».
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Quel regard portez-vous sur la visibilité accordée au programme ?
Raphaël CIOFFI
Nous sommes très heureux de la diffusion de «Drag Race France» en deuxième partie de soirée sur France 2 ! Nous n’avons jamais été censurés. Et c’est déjà incroyable que cette émission soit diffusée sur le linéaire. Pour information, le format est principalement proposé en VOD dans ses versions à l’international. La France est le seul marché à diffuser «Drag Race» simultanément en numérique et en linéaire, et en gratuit.
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Avec ses moyens supplémentaires, comment évolue le budget de «Drag Race France» ?
Nicolas MISSOFFE
Comme sur toutes les émissions, on ne parle pas de budget. Cette année encore, France Télévisions nous a entièrement suivi dans l’univers du programme. C’est ainsi que nous produisons des formats annexes comme «Drama Queens chez Paloma», mais aussi un documentaire qui a été diffusé le 24 juin, en deuxième partie de soirée sur France 2, sur le casting de la première saison. Enfin, une nouvelle tournée débutera le 7 septembre 2023 au Casino de Paris. Ayant une queen Suisse, nous irons aussi à Genève.
