L’appel lancé le 7 février par des journalistes pour l’organisation de débats contradictoires sur les chaînes de télévisions et de radios entre les différents candidats à l’élection présidentielle a recueilli à ce jour près de 10 000 signatures, selon ses initiateurs. Cet appel a été adressé au président du CSA, aux directeurs de l’information des chaînes de France Télévisions, de Radio-France et de RFI, aux candidats (à l’exception de Jean-Marie Le Pen) «pour leur demander un rendez-vous et leur remettre les signatures», indique-t-on de même source. Les lettres envoyées soulignent que «cet appel se basait tout à la fois sur ce que nous vivons au quotidien dans nos rédactions, sur le rappel à l’ordre du CSA concernant «l’inéquité constatée des temps de parole et la bipolarisation trop présente», mais aussi sur le sondage du «Figaro» (le 1er février) mettant en évidence que 71% des Français estiment que les débats sont de «mauvaise qualité, que les vrais problèmes ne sont pas abordés».