«Pango et Wally», une série télévisée du Gabon pour conquérir des Africains

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    Le tournage d’une nouvelle série gabonaise, «Pango et Wally», réalisée par un collectif de réalisateurs, a été lancé lundi à Libreville, a-t-on appris auprès de l’Institut gabonais de l’image et du son (Igis), qui la produit et espère conquérir des téléspectateurs d’Afrique.
    La série, dont le tournage durera trente jours, «met en scène un jeune couple de cadres. (…) Il y a trente épisodes» de cinq minutes chacun, a affirmé Imunga Ivanga, directeur général de l’Igis, créé en début d’année et chargé des projets cinématographiques et audiovisuels du Gabon. «A travers leurs échanges, on a un peu une photographie de la société gabonaise actuelle et peut-être, dans une large mesure, africaine», avec plusieurs aspects de la vie «évoqués sous un ton humoristique», a expliqué M. Ivanga, auteur notamment de «Dolè» («L’argent», 2000) et «L’ombre de Liberty (2006). L’Igis cible les téléspectateurs du Gabon mais aussi d’Afrique, a-t-il dit: «Ce que nous développons comme situations, on peut les retrouver un peu partout (en Afrique). Et nous espérons qu’elle rencontrera et trouvera son public». Les personnages principaux sont interprétés par Erika Nsia Malembé («Wally»), Angolaise d’origine et «Gabonaise d’adoption», et Médard Mouélé («Pango»), Gabonais, qui sont dirigés par cinq réalisateurs: Alain Oyoué, François Onana, Thierry Manianga, Fernand Lepoko et Olivier Dissouva. Au total, le tournage mobilise une quarantaine de personnes. Le budget, estimé à 70 millions de FCFA (moins de 107.000 euros) est «en cours de bouclage», selon M. Ivanga. Les producteurs espèrent avoir une série fin prête «raisonnablement en février», pour une diffusion sur les chaînes nationales et une présentation éventuelle de quelques épisodes au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) fin février. Il s’agit «de la 1ère série de l’IGIS», qui a remplacé le Centre national du cinéma (Cenaci, qui existait depuis 1975), a précisé Imunga Ivanga.