P. HERVÉ (La Méridienne) : «Zonz» : faire appel à de nouveaux visages pour les rôles principaux»

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Ce mercredi 28 mai 2025, via sa chaîne Slash, France.tv propose la série «Zonz» (8×30’), produite par La Méridienne. L’occasion pour media+ d’évoquer cette nouvelle fiction et les défis de production avec Pierre HERVÉ, producteur chez La Méridienne.

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Que représente le catalogue de La Méridienne ?

Pierre HERVÉ

La Méridienne est une société de production créée en 2020 avec Marine Colomies. Nous développons des séries et des unitaires avec la volonté de raconter des histoires sensibles et originales, ancrées dans le monde d’aujourd’hui. Portés par notre passion pour les séries et le cinéma, nous accompagnons des œuvres qui allient divertissement, singularité et engagement. La Méridienne est membre du SPI et de la FJPI (Fédération des Jeunes Producteurs Indépendants).

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Comment a été pensée votre série «Zonz» pour France Télévisions ?

Pierre HERVÉ

Nous travaillons sur la série «Zonz» depuis trois ans. Nous avions envie de nous intéresser à l’univers carcéral, mais en proposant quelque chose de différent, de décalé. Une sorte de «Prison Break» avec les bras cassés de l’évasion. Nous avons conçu un plan de développement de 6 mois, avant de proposer le projet à France Télévisions pour sa chaîne Slash. Ça a très vite matché entre nous.

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Comment avez-vous construit le casting de la série «Zonz» ?

Pierre HERVÉ

Nous sommes très fiers de notre casting. Nous avons décidé de faire appel à de nouveaux visages pour les rôles principaux. Ces derniers sont entourés par des personnalités plus expérimentées, comme Camille Chamoux, Nicole Ferroni ou encore Jean-Claude Muaka. Ils se sont mis au service des ados, et ils ont permis de mettre en lumière cette jeune génération d’acteurs. Nous n’avons eu que trois mois pour le casting.

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Comment s’est déroulé le tournage ?

Pierre HERVÉ

Le tournage de la série «Zonz» s’est tenu de septembre à fin novembre 2024. Nous avons tourné dans la maison centrale de Clairveaux, une ancienne maison centrale française qui a fermé ses portes il y a quelques temps. La région Grand Est et la DRAC nous ont aidés à prendre possession des lieux et à trouver les ressources locales pour faire revivre cet endroit. Notre équipe s’est installée trois mois avant le début du tournage pour aménager la prison.

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Quels ont été les défis de production pour «Zonz» ?

Pierre HERVÉ

Tourner dans une ancienne maison centrale, faire certes revivre l’ambiance carcérale mais cela  a été un véritable défi. Il était important de retrouver l’ambiance sonore et visuelle qui règne dans une prison. En complément, nous avions envie d’un univers très pop et coloré pour contraster à cet univers minimaliste de la prison. Je tiens à saluer le travail des réalisatrices, Marine Colomies et Marine Maugrain-Legagneur, qui ont fait un travail très précis et complexe.

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Travaillez-vous déjà sur une potentielle suite, ou avez-vous d’autres projets en production ?

Pierre HERVÉ

Nous avons conçu «Zonz» comme une mini-série. À côté, nous travaillons sur deux séries longues, dont une sur une grande traque en 6×52’. Mais aussi plusieurs unitaires, dont une adaptation d’un best-seller de new romance ou encore un polar régional. Nous avons des projets pour France Télévisions et d’autres diffuseurs, plateformes comme hertziens.