Pour sa 4ème saison sur LCI, Pascale de La Tour Du Pin, Journaliste & Présentatrice de la Matinale de LCI revient avec de nombreuses nouveautés entre 6h et 8h30. Comment a-t-elle structuré son rendez-vous ? Quels enjeux pour la saison à venir ? Entretien.
Comment avez-vous retravaillé le contenu éditorial de la matinale de LCI ?
Nous démarrons cette 4ème saison dans une nouvelle dynamique. On accueille de nouveaux visages tout en conservant la même structure mais en apportant davantage de diversité dans les journaux. Dès 6h, nous retrouvons l’essentiel de l’info avec les JT présentés par Thierry Coiffier (qui vient de TF1), la chronique politique de Julien Arnaud et la séquence éco avec François-Xavier Pietri. On propose toujours les enquêtes et les chiffres de Benjamin Cruard, la météo avec Guillaume Woznica et l’interview politique avec Elizabeth Martichoux. Enfin, pour son arrivée à l’antenne de LCI, Khady Diallo s’intéresse aux actualités lifestyle et conso qui vont transformer la vie quotidienne des Français.
Quel est le secret d’une matinale réussie ? Un astucieux équilibre entre l’info, les chroniques et l’humeur ?
Exactement ! Notre matinale repose sur la diversité des informations que l’on donne à l’antenne. J’y prête un œil attentif. C’est aussi une volonté de la direction de LCI. Pour une émission du matin réussie, Il faut un ton accueillant, chaleureux et souriant pour accompagner le téléspectateur tous les jours. Sans oublier le contenu varié que nous apportent les chroniqueurs. Mon rôle, en tant qu’anchorwoman, c’est que la mayonnaise prenne.
En quoi votre matinale se différencie-t-elle de la concurrence ?
Nous avons une vraie matinale d’information et de bande – avec des visages identifiés. Ce n’est ni le créneau de BFMTV, CNEWS ou franceinfo. On accentue ce rendu antenne pour que le téléspectateur sache ce qu’il vienne voir le matin.
Quel est l’exercice le plus complexe dans une matinale ?
Maintenir le bon rythme. Donner de l’énergie sans aller trop vite. C’est un savant équilibre entre l’information brute et les chroniques. En coulisses, j’ai un lien très fort avec la régie. Sur la partie réalisation, je m’y intéresse de très près.
Un point sur les audiences. Vous en êtes où, et où voulez-vous aller ?
La matinale a terminé à 3% de pda l’année dernière. Quand je suis arrivée, elle était à 1,4%. Nous continuons donc à progresser dans un marché très concurrentiel. Il faut s’accrocher. Je ne me donne pas d’objectif. Tout dépend aussi de l’actualité. On l’a bien vu pendant le confinement avec la forte hausse des audiences.
Aimeriez-vous explorer d’autres tranches d’info ?
Je ne me pose pas cette question. La matinale est un exercice me convient très bien en termes de rythme et de rendu antenne. On a créé une famille professionnelle qui se retrouve tous les matins. Après, toutes les propositions s’analysent.
Aimeriez-vous développer votre casquette de productrice ?
Oui, cela m’intéresse beaucoup. Tout ce qui touche à la mise en images, ainsi qu’aux documentaires, ça me parle. En revanche, je n’ai pas encore de structure de production, mais tout est ouvert.
