Que ce soit en linéaire ou sur le digital, le réseau BFM Régions signe de nouveaux records sur la période septembre-décembre 2023. L’occasion pour media+ de dresser le bilan de ces chaînes et d’évoquer la feuille de route du réseau avec Philippe ANTOINE, Directeur Général BFM Régions.
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Quel bilan tirez-vous de vos chaînes d’info locale sur le dernier trimestre 2023 ?
Philippe ANTOINE
Les audiences continuent à progresser. Nous sommes regardés par 6 millions de personnes, et l’ensemble des 10 chaines gagne encore 5% depuis la rentrée de septembre dernier, dans un univers concurrentiel qui n’a jamais été aussi fort. Notre promesse éditoriale est simple : si vous voulez savoir ce qui se passe autour de là où vous habitez, venez sur votre BFM locale ! Arthur Dreyfuss avait fixé deux objectifs pour cette saison : améliorer encore la qualité des chaînes et des audiences, et développer le chiffre d’affaires. Nous y sommes. Et notre ambition est évidemment d’aller encore beaucoup plus loin !
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Qu’en est-il sur le digital ?
Philippe ANTOINE
On bat record sur record! Le réflexe info locale passe en premier par le digital : il se passe quelque chose là où je vis, je le découvre en consultant le site, l’appli (chaque BFM Régions a son application), en lisant les papiers écrits par la rédaction digitale et les reporters sur le terrain. Le réflexe est là : 88 millions de visites sur les sites et applications, soit une progression de 71% par rapport à la saison dernière. Même constat sur les vidéos que produisent les 10 rédactions : 32 millions de vidéos vues, en croissance de 87%. L’info locale des BFM régions se consomme partout !
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Quelles sont les synergies possibles entre ces chaînes locales ?
Philippe ANTOINE
Il existe des synergies fortes quand les chaînes font partie du même territoire. BFM Marseille Provence, BFM Toulon Var, BFM Nice Cote d’Azur et BFM D’ICI appartiennent à la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. En conséquence, nous proposons un journal «L’actu régions» le matin dès 6h45 et le soir, «Le JT du Sud», à partir de 19h30, qui évoque l’actu partout en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Nous jouons aussi sur les synergies quand des évènements touchent plusieurs régions.
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BFM déploie son maillage local. D’autres chaînes sont-elles en réflexion ?
Philippe ANTOINE
Oui, nous souhaitons encore nous développer pour informer plus de Françaises et de Français. Nous avons lancé 10 chaînes, recruté plus de 200 journalistes, une trentaine de commerciaux côté régie, nous participons à notre échelle au dynamisme des régions en mettant en lumière les énergies et les talents qui se bougent pour leur ville ou leur quartier. Nous nous trouvons confrontés à une règlementation totalement dépassée : la loi prévoit un plafond de 19 millions de téléspectateurs maximum hors Ile-de-France pour un réseau de chaînes locales. Cela n’a aucun sens, au moment où les plateformes des géants mondiaux concurrencent tous les médias français, sans limitation ni contrainte. Nous sommes bloqués par ce seuil que nous souhaitons voir évoluer.
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Comment ces chaînes seront-elles exposées durant les JO 2024 ?
Philippe ANTOINE
Dès l’arrivée de la flamme le 8 mai à Marseille, nous allons déployer le plus grand dispositif jamais mis en place par les 10 chaînes pour suivre ce symbole olympique à travers tous les départements où nous sommes présents. On fera vivre cette joie qui marquera le début des festivités. BFM Paris Île-de-France fera une antenne 100% JO pendant toute la durée des Jeux.