Le groupe français de médias NRJ Group a vu son résultat net chuter de 53% à 9,3 millions d’euros en 2014, encaissant l’effet des dépréciations et des difficultés de son pôle télévision mais il espère voir les 1ers effets de sa transformation au 2ème semestre. Le groupe propriétaire des radios NRJ, Chérie FM et Nostalgie et des chaînes NRJ 12 et Chérie 25 avait passé une dépréciation de 35,8 millions d’euros sur ses programmes TV en décembre, rappelle-t-il dans un communiqué publié mardi. «2014 restera un exercice de transition pour le Groupe NRJ.
La conjoncture économique difficile a eu une incidence forte sur nos activités. Par ailleurs, la comptabilisation d’une dépréciation non courante sur les stocks de programmes du pôle TV a pesé sur nos résultats», souligne Jean-Paul Baudecroux, PDG du groupe cité dans le texte. «Le travail de transformation réalisé en 2014 va se poursuivre tout au long de l’exercice 2015», a-t-il précisé. Le groupe a décidé d’adopter une attitude prudente et de ne pas verser de dividende au titre de 2014. Sur l’exercice 2014, le groupe a généré un résultat opérationnel courant hors échanges de 50,3 millions d’euros, en baisse de 11,4%. Le pôle télévision a creusé sa perte opérationnelle de 2,7 millions d’euros à 24,6 millions d’euros. Il a subi la baisse du c.a. de NRJ 12 et la hausse significative des coûts de diffusion TNT HD de Chérie 25, du fait du calendrier de déploiement de la chaîne en France. Au cours de l’année 2015, qu’il présente comme une année de transition, le groupe prévoit d’investir dans ses programmes TV, avec un accroissement du coût de grille prévu entre 30% et 40%, et de renforcer les moyens de ses équipes commerciales. Ces efforts ne devraient cependant produire leurs premiers effets «sur le c.a. qu’à partir du 2nd semestre 2015», prévient-il. L’amélioration devrait être plus sensible en 2016 et NRJ Group «s’est fixé comme objectif l’équilibre opérationnel du pôle Télévision en 2017». Le pôle radios et évènementiel affiche un résultat opérationnel courant en baisse de 19,8% à 42,6 millions d’euros. Il a souffert en 2014 d’une mauvaise conjoncture publicitaire et d’une base de comparaison élevée avec l’exercice 2013 qui comprenait 3,7 millions d’euros d’éléments positifs non récurrents. En 2015, le Groupe prévoit de «faire progresser ses parts d’audience grâce à son «vaisseau amiral» NRJ et ses 3 radios adultes» (Radio Nostalgie, Chérie FM et Rire & Chansons) et de renforcer les moyens des équipes commerciales pour faire face à la vive concurrence sur le marché pub. Il veut aussi sur ce segment faire progresser ses investissements dans le numérique, qui a vu sa rentabilité gagner 25% sur l’année. Le pôle «Activités Internationales» a lui contribué positivement aux résultats.
Son résultat opérationnel courant (hors échanges) a gagné 16% à 9,4 millions d’euros en 2014, grâce notamment à l’Allemagne et la Belgique et un redressement de l’Autriche. Le pôle «Diffusion» apporte aussi une contribution positive mais le groupe avertit de conditions plus difficiles en 2015 pour ces activités. Son résultat opérationnel courant s’élève à 20,4 millions d’euros en 2014, en progression de 38,8%, grâce à «près de 4 millions d’euros d’éléments non-récurrents». Le pôle Spectacles et Autres Productions a vu son résultat opérationnel courant céder 46,2% à 2,1 millions, faute notamment de bénéficier de succès comme celui en 2013 du spectacle «1789 Les Amants de la Bastille». Le groupe affiché à la fin de l’exercice 2014 une trésorerie positive de 119 millions d’euros. Son Conseil d’administration, réuni mardi, a procédé à l’annulation de 2.663.689 actions auto-détenues, soit 3,28% du capital, précise le communiqué.
