La nouvelle série policière de France 2, «Nicolas Le Floch», pourrait aussi être un feuilleton historique: elle se déroule au XVIIIème siècle, sous Louis XV, et amène le téléspectateur entre Paris et Versailles, où le protagoniste s’attelle à élucider des meurtres. «Nicolas Le Floch», interprété par Jérôme Robart, est un jeune commissaire de police qui vit à Paris dans la deuxième moitié du XVIIIème siècle et enquête pour le compte de Sartine, lieutenant général de police du roi. Il s’agit de l’adaptation des romans écrits par Jean-François Parot, «Les enquêtes de Nicolas Le Floch». Dans le premier épisode, «L’homme au ventre de plomb», il est chargé d’enquêter sur la mort mystérieuse du vicomte Lionel de Ruissec. L’autopsie révèle que le jeune homme a été assassiné par ingestion forcée de plomb fondu. Nicolas Le Floch découvre une machination qui menace l’entourage du roi… «Le XVIIIème siècle, c’est un peu la naissance de la police moderne, avec la recherche d’indices et de preuves», explique le producteur Jean Labib. Après la création des lieutenants généraux par Louis XIV, la police parisienne a amélioré son efficacité tout au long du règne de Louis XV. «On retrouve la logique dramaturgique des séries policières d’aujourd’hui mais transposée au XVIIIème siècle», ajoute le producteur.