MEDIA +
De retour pour une saison 2, «Cash Investigation» débarque ce soir en Prime Time sur France 2. Votre souhait était-il d’offrir davantage de visibilité à ce magazine ?
NATHALIE DARRIGRAND
Produit par Premières Lignes et présenté par Elise Lucet, «Cash Investigation» est de retour pour une 2ème saison de 5 nouveaux épisodes. A titre exceptionnel, la 1ère émission est programmée [ce soir, ndlr] en Prime sur France 2. Compte tenu des informations révélées dans l’enquête «Les évadés du fisc : la face cachée des grandes entreprises», il nous a paru plus qu’opportun – au vu de l’actualité – de lui donner toute sa place en 1ère partie de soirée. Dans ce cas précis, nous nous inscrivons davantage dans une logique de contenu que de programmation.
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Les quatre autres numéros de «Cash Investigation» (saison 2) seront-ils aussi destinés au Prime ?
NATHALIE DARRIGRAND
Comme l’année précédente, les autres épisodes de «Cash Investigation» seront diffusés chaque semaine à la rentrée, en 2ème partie de soirée sur France 2. Sachant que c’est un magazine qui nécessite de longs mois de préparation, il y a logiquement un nombre réduit de numéros. L’année dernière, le programme réalisait des pointes régulières à 2 millions de téléspectateurs, ce qui est un très bon score pour un nouveau magazine.
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Aujourd’hui, quelle est votre politique en matière de magazine de société ?
NATHALIE DARRIGRAND
En tant que chaîne généraliste, France 2 offre une diversité de magazines sociétaux construits en fonction des heures de la journée. Au plus proche des préoccupations des Français, vous avez d’un côté «Toute une histoire» (Réservoir Prod) ou «Dans les Yeux d’Olivier» (Story Box), mais aussi des traitements plus divertissants à l’instar de «Comment ça va bien ?» (Martange Production).
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Comment le genre a-t-il évolué ces dernières années ? Comment sélectionnez-vous les nouveaux projets ?
NATHALIE DARRIGRAND
A chaque fois que nous sélectionnons un nouveau concept, il doit être suffisamment fort sur le fond comme sur la forme. La valeur ajoutée passe nécessairement par le contenu. A cela, il faut ajouter des formes percutantes. Cela nous oblige à être un peu plus imaginatif tout en revendiquant l’ADN du service public, c’est-à-dire mettre le contenu au cœur de nos priorités. Le reportage, qui constitue la marque de fabrique des magazines, s’est sophistiqué. Cette mutation est intéressante car elle permet le renouvellement des écritures. Le véritable enjeu est de pouvoir se différencier du flux d’images qui existe sur les autres chaînes.
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Etes-vous éditorialement influencé par les magazines de la BBC ?
NATHALIE DARRIGRAND
La BBC est un diffuseur très moderne qui propose une diversité de traitements dans ses magazines. La chaîne se met au service d’un contenu puissant. Sur ce modèle, France 2 a mis à l’antenne «Les pouvoirs extraordinaires du corps humain» (17 Juin Media) avec Adriana Karembeu et Michel Cymes. Ce magazine s’inscrit en parfaite cohérence avec notre démarche, à savoir porter un contenu, faire du spectacle – parce que nous sommes en Prime – et cibler un large public car nous sommes potentiellement consommés par la famille.
MEDIA +
Que préparez-vous en matière de programmation estivale ?
NATHALIE DARRIGRAND
Cet été, nous proposerons en 2ème partie de soirée, la 3ème saison du magazine d’immersion «Dans les yeux d’Olivier» avec 6 nouveaux numéros. Incarné par Olivier Delacroix, ce programme part à la rencontre des Français qui vont croiser leurs regards sur différentes thématiques. Nous lançons aussi en 2ème partie de soirée, la nouvelle collection «Mariages» (4X52’) produite par l’agence de presse Ligne de Mire. Des caméras posées à la mairie du 19ème arrondissement de Paris suivront de futurs mariés dans la préparation de leur mariage.
MEDIA +
Quoi de neuf pour la rentrée sur France 2 ?
NATHALIE DARRIGRAND
Pour la rentrée, il est essentiel de capitaliser sur les marques existantes car il n’est pas facile d’en trouver de nouvelles. A partir du moment où nous détenons des formats prometteurs tels que «Les pouvoirs extraordinaires du corps humain», «Dans les yeux d’Olivier» ou «Cash Investigation», nous souhaitons les poursuivre. Mais nous avons aussi l’obligation de renouveler l’offre afin de maintenir l’antenne vivante.
