Musique numérique: c’est quand le bonheur ?

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    Le 41ème Midem s’ouvre ce week-end à Cannes alors que 2006 a été marquée par une nouvelle baisse des ventes de disques, qui n’est toujours pas compensée par Internet et la téléphonie mobile bien que l’industrie de la musique en attende monts et merveilles depuis plusieurs années. Le Marché international du disque et de l’édition musicale débutera dimanche, précédé samedi par le MidemNet, consacré aux nouvelles technologies. Cette grand-messe annuelle est l’occasion pour l’industrie de tenter de cerner les grandes tendances à venir, une gageure dans un secteur bouleversé par les nouvelles technologies. Ses mutations constantes ne permettent pas à ses acteurs d’avoir une vision claire de l’avenir et empêchent l’émergence d’un modèle économique pérenne. Du coup, l’industrie procède par conjectures et le cherche à tâtons. En France, après une année 2005 presque stable, les ventes physiques se sont effondrées de 14% en valeur et 27% en volume en 2006 (chiffres de gros hors taxe, livraisons des maisons de disques aux magasins). Le marché a perdu 40% de sa valeur en quatre ans.