Les professionnels du cinéma et de la musique – des cinéastes de l’Arp aux producteurs de l’UPF et de l’APC, et côté musique, de la Sacd, à l’Adami, au Snep et à l’UPFI – ont salué mercredi l’arrivée de Fleur Pellerin au ministère de la Culture.
– Les producteurs de l’APC souhaitent «la bienvenue» à Fleur Pellerin et l’appellent «à structurer son action tout particulièrement» autour de plusieurs axes comme la mobilisation «des moyens disponibles en l’état du droit pour lutter contre le piratage sous toutes ses formes des oeuvres cinématographique et audiovisuelles sur les réseaux électroniques» ou encore «l’amélioration de l’offre légale de vidéo à la demande».
– Florence Gastaud, déléguée générale de l’Arp (cinéastes) à l’AFP: son passage à l’Économie numérique «fait que naturellement elle est un élément important pour enfin créer une relation entre la culture et le monde du numérique. Elle peut favoriser un dialogue entre Netflix (géant américain de la vidéo en ligne, ndlr) et le cinéma français. Maintenant on veut quand même qu’elle nous assure qu’elle mettra le numérique au service de la culture et pas l’inverse». «La mise en musique du rapport Lescure qu’elle connaît bien pourrait aller plus vite, mais à voir», estime-t-elle encore.
– Alain Terzian, président de l’Union des producteurs de films (communiqué): «A l’heure des immenses défis auxquels est confronté notre secteur, l’UPF est très déterminée à travailler à ses côtés pour affirmer la pertinence de notre modèle dans un contexte d’agression permanente (…) Avec Fleur Pellerin, l’UPF est prête à construire la nouvelle économie culturelle dans le monde numérique dans un contexte bouleversé par les nouvelles données technologiques en affirmant ses fondamentaux qui ont porté très haut nos valeurs et notre culture».
– La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) liste dans un communiqué les six «enjeux forts» dont Fleur Pellerin aura à s’occuper «dans un contexte de mutation numérique» à commencer par la promotion d’«une ambition européenne garantissant le maintien de l’exception culturelle et l’adaptation de la réglementation au numérique».
– L’Adami, principal gestionnaire des droits des artistes et musiciens interprètes, dans un communiqué: «Les artistes accueillent avec satisfaction la nomination de Fleur Pellerin. Ses précédentes fonctions à l’économie numérique et son rôle durant la campagne présidentielle lui apportent les compétences nécessaires notamment pour accompagner la culture dans la transition numérique (…)».
– L’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), dans un communiqué: «Alors que l’industrie musicale est profondément engagée dans une mutation économique et technologique, qui la conduit à terme vers le tout-numérique, les responsabilités précédentes et les compétences de Fleur Pellerin constituent autant d’atouts précieux pour les acteurs de la filière musicale (…)
– Pour le Snep, principal syndicat de producteurs de disques, dans un communiqué, «l’expertise reconnue de l’écosystème numérique de (Mme Pellerin) constitue un atout indéniable pour accompagner la filière musicale dans la mutation du marché de la musique (…) Fleur Pellerin a également su démontrer précédemment son attachement et son efficacité à valoriser les talents français dans un marché mondialisé.