Les recettes publicitaires des médias français ont de nouveau diminué au 1er trimestre, mais de façon moins forte qu’au 1er trimestre 2014, grâce au redressement des revenus de la télévision, a indiqué jeudi l’Institut de recherches et d’études publicitaires (Irep). Les recettes publicitaires nettes des médias (hors internet) se sont établies à 2,025 milliards d’euros, soit une baisse de 2,9% sur un an, moins marquée que celles observées aux 1ers trimestres 2014 (-4,5%) et 2013 (-9%). «Si le marché reste toujours à la baisse, on continue de constater qu’elle ralentit régulièrement au fil de nos observations du marché», relève l’Irep dans un communiqué.La télévision est le seul secteur qui a connu une hausse de ses recettes (+3%, contre +0,1% au 1er trimestre 2014 et -9,4% au 1er trimestre 2013). En revanche, la presse connaît une nouvelle érosion de ses recettes publicitaires (-8,5%) au 1er trimestre, en particulier la presse gratuite (-12%), les quotidiens nationaux (-12,2%) et les magazines (-10,5%). Soulignant les bons résultats de l’économie française au 1er trimestre, tant au niveau du PIB (+0,6%) que de la consommation des ménages (+0,9%), l’Irep maintient sa prévision d’évolution du marché publicitaire (y compris Internet), annoncée en mars, à -1,0% pour 2015.