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Facebook et Twitter sont-ils des réseaux influents pour les sites web d’actualité ?
Mathieu LLORENS
En janvier 2012, Facebook a généré 2,9% des visites des sites web d’actualité français (1,5% en mars 2011), contre 0,5% pour Twitter sur la même période. Les réseaux sociaux prennent ainsi une part de plus en plus importante dans l’incitation des internautes à se rendre sur un site d’actualité. Au-delà de Facebook et Twitter, le volume de trafic apporté par les nouveaux réseaux sociaux tels que Google+ reste dérisoire.
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Facebook, un booster pour les autres sites ?
Mathieu LLORENS
En l’espace d’un an, nous nous apercevons que la part moyenne du site Facebook en tant qu’influent a doublé et s’est même accéléré sur le denier trimestre 2011. Mais aujourd’hui, nous ne savons pas encore très bien ce qui pourrait ralentir cette croissance. La grande question est de savoir si Facebook vient grignoter du trafic à Google ?
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Vous constatez une croissance ralentie pour le trafic des sites web en France en 2011. Comment l’expliquez-vous ?
Mathieu LLORENS
En 2011, les visites ont progressé de 1,5% en moyenne pour les sites web en France. La croissance avait donc nettement diminué depuis 2010 où l’on avait enregistré une progression moyenne de 7%. L’audience de l’Internet mobile croît énormément et il existe très certainement un transfert du trafic des sites web vers les sites mobiles et applications. C’est un phénomène de vases communicants.
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Vous publiez régulièrement le baromètre des moteurs de recherche. Quels enseignements doit-on retenir en ce début d’année ?
Mathieu LLORENS
Aujourd’hui, Google reste de manière très préoccupante, leader sur le marché des moteurs de recherche en Europe de l’Ouest et notamment en France, au Royaume-Uni, en Allemagne et en Espagne. Yahoo et Bing ont des parts de marché plus significatives dans les autres pays. La commission européenne s’intéresse d’ailleurs de très près à la position dominante de Google sur le développement de ses services associés. Il est possible que Google favorise ses propres services au détriment des services de ses concurrents.