M. HAUTEFORT (Netgem) : «Une option de streaming responsable est désormais disponible sur nos services»

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Le groupe Netgem a scellé un partenariat avec Gaumont Classique, le 1er service de vidéo à la demande par abonnement entièrement consacré aux films en noir et blanc du patrimoine cinématographique français. L’occasion de nous entretenir avec Mathias HAUTEFORT, Directeur général du groupe Netgem.

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Depuis quand développez-vous Gaumont Classique ?

Mathias HAUTEFORT

Ce service de vidéo à la demande a été créé assez vite, en moins de six mois. Pour concevoir cette offre, Gaumont Classique s’est appuyé sur le savoir-faire du groupe Netgem et de sa plateforme «Content-as-a-Service» qui permet de gérer de bout-en-bout l’ensemble du service de vidéo à la demande par abonnement : de l’encodage des œuvres à la gestion des abonnés, en passant par la compatibilité avec les systèmes d’exploitation iOS et Android, ainsi que tous les navigateurs du marché. Au lancement, nous proposons ainsi plus de 200 titres et près de 70 heures de suppléments éditoriaux. Gaumont Classique exploite toutes les fonctionnalités mises à disposition par la plate-forme de Netgem : éditorialisation dynamique des films et de leurs suppléments en fonction de la programmation, contrôle du nombre d’appareils autorisés en lecture simultanée, sous-titres sourds et malentendants, …

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Quel est l’enjeu de ce nouveau service de vidéo à la demande par abonnement ?

Mathias HAUTEFORT

Pour Gaumont Classique, l’idée est de mettre en lumière les films en noir et blanc du patrimoine cinématographique français. Son exploitation en DVD-Blu Ray suscitait déjà l’intérêt des consommateurs. Gaumont a donc voulu digitaliser son offre. La SVOD apparaît comme un complément parfait aux contenus physiques. Pour Netgem, il y a le plaisir de participer à un beau projet. Nous opérons techniquement depuis quelques années – pour le compte de tiers – des plateformes. Au départ, nous le faisions beaucoup pour des opérateurs télécoms qui externalisent, auprès de nous, l’ensemble de leur solution d’un point de vue technique et/ou contenu. Ce modèle est appliqué depuis moins d’un an à un autre type de clients : les opérateurs de plateformes qui possèdent eux-mêmes les contenus, mais qui n’ont pas forcément cette capacité technique d’opération, de développement ou de facturation.

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Pourquoi Gaumont a-t-il fait confiance à Netgem ?

Mathias HAUTEFORT

Parce que nous avons cette capacité, de bout-en-bout, de récupérer les films, les préparer, les mettre dans le cloud puis de les optimiser sur la plateforme. Il y a un modèle économique où nous sommes rémunérés essentiellement en partage de revenus. Quelque part, nous partageons les gains et les risques avec eux. Ils ont apprécié cet aspect des choses. Troisièmement, nous sommes une entreprise qui a 25 ans, cotée et solide, pour laquelle nous avons près de 400.000 abonnés (fin 2021), et chaque jour plus de 100.000 consommateurs sur la plateforme.

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Vous mettez en place une option de «streaming responsable» sur vos offres. De quoi s’agit-il ?

Mathias HAUTEFORT

Il y a une forte attente des citoyens pour que l’on améliore l’impact RSE des plateformes. C’est pourquoi nous avons mis en place une option où il est désormais possible pour les abonnés du service de choisir de réduire le niveau de la bande passante des films afin de limiter leur impact environnemental. Cela permet de diviser quasiment par deux le niveau de la bande passante et donc l’impact sur la consommation. De plus, sur la plupart des écrans, l’impact sur la qualité de l’image est vraiment limité.