Licenciement à TF1: la CFTC inquiète pour les «libertés individuelles»

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    La CFTC du groupe TF1 a demandé lundi dans un communiqué à la direction de «réaffirmer à ses salariés la garantie des libertés individuelles» après le licenciement d’un cadre hostile au projet de loi Hadopi sur Internet. «Au-delà des convictions personnelles des uns et des autres, l’USNA/CFTC tient à ce que la loi et les libertés individuelles soient respectées au sein de l’entreprise», écrit le syndicat, rarement critique à l’égard de la direction de TF1. «Cette affaire rejaillit directement sur l’ensemnble des salariés du groupe TF1», ajoute la CFTC. Le syndicat «s’interroge sur les conséquences graves que cela pourrait entraîner pour l’ensemble du personnel». Elle demande à la direction de «réaffirmer à ses salariés la garantie des libertés individuelles, d’opinions et d’expression, à titre privé». Jérôme Bourreau, qui était responsable du pôle innovation web de TF1, avait écrit en février à sa députée Françoise de Panafieu (UMP) pour dénoncer le projet de loi Hadopi. Il a été licencié après que son courriel a été transmis à TF1 par un responsable du ministère de la Culture, qui a été suspendu après la révélation de l’affaire. TF1 a justifié le licenciement en raison des «prises de positions particulièrement radicales exprimées publiquement à plusieurs reprises» qui «sont contraires aux déclarations officielles du groupe, notoirement en faveur de cette loi». «Selon la direction, il semblerait que Jérôme Bourreau ait engagé l’entreprise en écrivant au député. La direction devra répondre à cette question pour clarifier cette affaire», ajoute la CFTC.