Les «super-télés» ultra haute définition s’affichent sur écrans géants voire incurvés à Las Vegas. Mais au-delà des prouesses technologiques, leurs fabricants cherchent à développer un écosystème de contenus compatibles afin de convaincre les consommateurs de les acheter. Les grands groupes d’électronique vont multiplier au salon high-tech International CES, qui s’est ouvert mardi, les démonstrations de cette technologie émergente, qui doit notamment être utilisée cette année lors de la diffusion de la finale du Mondial de football. L’ultra HD, également appelée 4K, offre des images incroyablement claires et contrastées, que les fabricants mettent en avant sur écrans géants. Samsung et LG présentent même au CES des téléviseurs incurvés de 2,66 mètres de diagonale. L’adoption par les consommateurs reste toutefois limitée, avec des ventes mondiales attendues cette année entre 2 et 2,5 millions d’unités, selon l’association américaine d’électronique grand public CEA. L’un des freins évoqué par les experts est le manque de contenus adaptés qui justifieraient vraiment l’investissement dans ces téléviseurs. «C’est peut-être un cliché de dire que le contenu est roi, mais quand on parle de télévision 4K ultra HD, c’est lui qui règne sur les décisions des consommateurs», a commenté Mike Lucas, un responsable de la division «maison» de Sony. Le groupe japonais et plusieurs autres fabricants ont donc pris le taureau par les cornes et annoncé lundi des partenariats destinés à augmenter le volume de contenus ultra HD compatibles pour leurs téléviseurs dernier cri.