Bien qu’elles soient les plus nombreuses dans l’échantillon, les chaînes publiques sont celles qui proposent le moindre volume de fiction, nous révèle le volume 2 de l’Annuaire de l’Observatoire européen de l’audiovisuel «Tendances du marché européen de la télévision» qui vient de paraître. Alors qu’en 2005 42,8% de leur programmation de fiction était d’origine non-européenne, cette proportion est tombée à 40,2% en 2006 et 39,7% en 2007. La part de la fiction nationale diffusée par les chaînes publiques a continué à légèrement décroître: elle était de 25,1% en 2005, 24,2% en 2006 et 23,5% en 2007. Les chaînes privées quant à elles, financées par la publicité, sont celles qui diffusent significativement le plus de fiction non-européenne mais cette proportion a continué à baisser (76,7% contre 77,1% en 2006 et 79,2% en 2005). Ces chaînes sont également celles qui diffusent le moins de fictions nationales mais ont amélioré leur diffusion de ce type de programmes (8% en 2007, contre 7,3% en 2006 et 8,2% en 2005). Les chaînes commerciales financées par la publicité restent celles qui diffusent le moins de fictions européennes non-nationales (15,4% en 2007 contre 15,6% en 2006 et 12,6% en 2005). D’autre part, la proportion d’oeuvres non-européennes diffusées par les chaînes de film à péage a baissé à 55,3% contre 60,6% en 2005 et 60% en 2006. Enfin, la proportion d’oeuvres de fiction non-européenne diffusée par les chaînes thématiques (dans l’échantillon il s’agit essentiellement de chaînes pour enfants) a légèrement diminué (65,4% contre 66,3% en 2006).