Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) devra veiller sur le contenu publicitaire des sites internet de partage et d’échange, type Dailymotion ou YouTube, au nom de la protection de l’enfance, selon une mesure de la réforme de l’audiovisuel qui doit encore être adoptée au Sénat en janvier. «Le Conseil supérieur de l’audiovisuel veille à ce que la publicité placée par l’éditeur du site ne puisse nuire à l’épanouissement physique, mental ou moral des mineurs», selon l’amendement UMP voté en début de semaine à l’Assemblée. «Nous sommes tous d’accord pour que l’action du CSA en faveur de la protection des mineurs s’exerce pleinement sur les nouveaux services de médias audiovisuels», a déclaré la ministre de la Culture Christine Albanel en soutenant l’amendement de Françoise de Panafieu. Le député PS Patrick Bloche a vu «un simple effet d’annonce»: «L’Internet est tout sauf un espace de non-droit (…). La justice a la possibilité de se saisir de tous les contenus qui circulent et qui peuvent constituer une atteinte à la protection des mineurs».