Le «Canard enchaîné» et l’ancien patron de la DCRI Bernard Squarcini, accusé par l’hebdomadaire satirique d’avoir piloté des opérations de surveillance illégales de journalistes, qu’il poursuit en diffamation, ont chacun campé sur leurs positions jeudi devant le tribunal. Dans son édition du 3 novembre 2010, Le «Canard» affirmait que «dès qu’un journaliste se livre à une enquête gênante pour lui ou pour les siens», le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy «demande» au patron de la DCRI de «le mettre sous surveillance».