Lagardère Active lance le magazine pour ados «WeBuzz»

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Lagardère sort mercredi «WeBuzz», un mensuel sur l’actualité des vedettes du web et des réseaux sociaux à destination des ados, qui constitue son 1er lancement de magazine en près de dix ans, a annoncé le groupe. Le magazine de 100 pages au format presque carré proposera des articles sur l’actualité des réseaux, avec les tendances à ne pas rater et les talents émergents, des sujets sur les stars des réseaux sociaux (avec, dans le premier numéro, une grande interview de Norman), des conseils et tutoriels pour se lancer sur YouTube, et des sujets sur les dangers du web et de l’addiction numérique. «Le lancement de WeBuzz est né du constat qu’il manquait un magazine pour les jeunes qui ont grandi avec les réseaux sociaux, qui s’informent et se divertissent par la vidéo et l’image», a expliqué Claire Léost, qui dirige l’univers «actualité grand public» chez Lagardère Active.Avec «Salut les copains» dans les années 60 ou «OK Podium» dans les années 80, «Lagardère a toujours été précurseur pour créer des magazines qui reflètent l’état d’esprit de la jeunesse» et «nous voulons que WeBuzz soit le magazine de cette nouvelle génération de jeunes qui ont grandi avec les réseaux sociaux, les «born social» ou les «post-Millennials»», dit-elle. Une génération qui passe «15 heures par semaine sur les réseaux sociaux» et adule les youtubeurs comme Cyprien, Norman, Natoo, Squeezie, rappelle-t-elle. «Il y a un clash générationnel. Les parents ne comprennent pas tous ce qui est en train de se passer sur les réseaux sociaux, alors qu’ils sont la principale source d’information des jeunes. Et les influenceurs des réseaux sociaux sont ignorés par les médias traditionnels, voire moqués… Dans WeBuzz, nous prenons au contraire leur travail au sérieux et répondons aux attentes de leurs fans», assure Claire Léost. Le groupe vise une diffusion totale de 100.000 exemplaires, à un horizon non précisé. «On a l’impression que c’est une génération qui ne lit plus, comme le laissent penser certaines statistiques : 70% des 7-12 ans lisent de la presse jeunesse, un chiffre qui tombe à 42% chez les 13-19 ans. Mais les livres écrits par les youtubeurs marchent très bien, et si les jeunes ne lisent pas la presse, ils nous disent que c’est parce qu’il n’y a pas d’offre qui leur corresponde et qui soit en phase avec leurs centres d’intérêt», assure la responsable. Le but est également d’aider les parents à mieux comprendre ces réseaux qui fascinent leurs enfants et à «dédramatiser» ce phénomène.