La Ligue de football professionnel signe un accords avec la société de marketing sportif suisse Infront pour commercialiser les droits TV de ses championnats à l’étranger

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Toujours en quête d’un diffuseur en France, la Ligue de football professionnel annonce avoir signé un accord avec la société de marketing sportif suisse Infront pour commercialiser les droits TV de ses championnats dans plusieurs pays pour les cinq prochaines saisons.

Cet accord exclusif, signé par LFP Media, la société commerciale de la Ligue et portant sur la période 2024-2029, concerne les championnats de Ligue 1, de Ligue 2 et le Trophée des Champions dans certains pays en Europe, en Asie et en Océanie, a expliqué Martin Aurenche, le directeur des médias de LFP Media.

La société de marketing sportif suisse Infront, via sa branche Infront Bettor, possède déjà un contrat avec la Ligue pour la commercialisation des droits de paris en direct de la L1, de la L2 et du Trophée des champions à l’étranger de l’instance, un contrat de 155 millions d’euros sur cinq ans également.

S’il n’a pas souhaité dévoiler le montant du contrat pour la commercialisation des droits TV à l’étranger, Martin Aurenche a assuré qu’il avait «augmenté très significativement par rapport à celui courant pour la période précédente. Infront nous assure un minimum garanti sur les revenus générés par la commercialisation de ces droits, et nous partageons les revenus au-delà de ce minimum garanti».

Détenus par beIN Sports, les droits annuels de diffusion à l’étranger de la Ligue 1 sont actuellement d’environ 80 millions d’euros par an, selon plusieurs sources.

Il y a quelques semaines, LFP Media a également signé un contrat avec Saran Media pour les droits TV de la Ligue 1 sur 18 territoires en Europe de l’est et en Asie Centrale.

La Ligue n’a en revanche toujours pas trouvé de diffuseurs sur la période 2024-2029, qui s’ouvre pour les droits TV en France.

Après un appel d’offres infructueux en octobre 2023, elle s’est lancée dans des discussions de gré à gré avec les principaux acteurs du marché et espère encore obtenir des droits proches de 900 millions d’euros annuels, France et étranger cumulés.