La 18ème cérémonie des «NRJ Music Awards» produite par TF1 Production se tiendra samedi 12 novembre en direct de Cannes sur TF1. Pour en savoir davantage sur ce grand barnum télévisuel, média+ s’est entretenu avec Jacques GRIMAL, Coordinateur général des «NRJ Music Awards».
média+ : Faites-vous évoluer le dispositif de production des «NRJ Music Awards» ?
Jacques GRIMAL : La structure de la cérémonie est relativement figée dans le sens où l’émission est entrecoupée à la fois de performances d’artistes et de remises de prix. Au-delà de cette base, tout change chaque année. Le décor n’évoluera pas sensiblement mais la mise en scène devrait surprendre. On travaille précisément sur les interventions des remettants afin qu’elles soient plus drôles et dynamiques que les éditions précédentes. D’autre part, les conditions de sécurité ont été fortement renforcées. Le «time delay» est appliqué sur le programme par mesure de précaution. Nous travaillons de façon très concertée avec les autorités. C’est l’un des chantiers les plus prenants de cette saison. Près de 700 personnes contribuent au programme, équipes de TF1 et NRJ confondues. A cela s’ajoute les artistes et leurs équipes, ce qui fait près de 1.000 personnes. En rajoutant l’ensemble des accompagnants, équipes du Palais du Festival, chauffeurs, etc, nous ne sommes pas loin des 2.000 accréditations.
média+ : Quelle est la nature de la collaboration entre NRJ et TF1 ?
Jacques GRIMAL : Le succès et la pérennité des «NRJ Music Awards» sont le fruit de la combinaison des deux forces alliées : NRJ et TF1. La manifestation est reconnue dans le milieu français et international. Il y a de lointaines années, nous étions admiratifs des têtes d’affiche de cérémonies comme les MTV Video Music Awards. Aujourd’hui, nous sommes passés largement devant. On reçoit cette année Bruno Mars, Robbie Williams, Enrique Iglesias ou encore Coldplay. Les «NRJ Music Awards» enregistrent d’ailleurs de fortes audiences, similaires ou supérieures à des rendez-vous comme les «Brit Awards». L’année dernière, on a réuni 5,6 millions de téléspectateurs jusqu’à 0h10. La part de marché a atteint 29,6% sur 4 ans et plus et 42% des femmes de moins de 50 ans. Ce résultat est la force unifiée de TF1 et NRJ.
média+ : Peut-il y avoir des inadéquations musicales entre des artistes NRJ et les cibles commerciales de TF1 ?
Jacques GRIMAL : Avec 20 artistes sur la soirée, on parvient à proposer une programmation variée. Rares sont les émissions comme la nôtre avec autant d’artistes internationaux. On doit satisfaire les publics de TF1 et de NRJ. Même si nous ne sommes pas toujours d’accord sur la programmation, on se nourrit de nos différences. La tonalité musicale est liée au nom de la cérémonie. Elle concerne des artistes qui sont en lien avec les antennes du groupe NRJ et TF1.
média+ : Quel est votre parti pris artistique sur les «NRJ Music Awards» ?
Jacques GRIMAL : Des équipes travaillent à TF1 Production depuis des semaines pour créer des tableaux spécifiques. Ils sont en contact les maisons de disques et les artistes pour échanger. Si un chanteur performe un titre qu’il a déjà fait sur un autre plateau TV, on veille à proposer une mise en scène différente ou on opte simplement pour une autre chanson. C’est une discussion constructive entre la volonté des uns et des autres. L’utilisation de la vidéo sur notre écran géant permet d’être très réactif et de s’adapter à l’univers de chaque artiste. C’est aussi un casse tête de production sachant que 95% de titres sont chantés en live. En parallèle, on poursuit notre travaille sur la réalité augmentée. Je pense sincèrement que Nikos Aliagas, contribue à la réussite du programme. C’est une pièce maitresse dans la cérémonie vis à vis de son relationnel avec les artistes qui lui font confiance.