Hervé BEROUD, Directeur délégué de BFMTV
A partir du 10 juin, BFMTV bouleverse ses programmes pour mettre en place un dispositif dédié à l’événement footballistique de l’année, l’Euro 2016. L’occasion pour média+ de s’entretenir avec Hervé BEROUD, Directeur délégué de BFMTV qui nous parle aussi des chantiers de la rentrée.
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BFMTV mobilise sa grille au service de l’Euro 2016. Quelle est la place du sport aujourd’hui sur votre antenne ?
Hervé BEROUD
Le sport a la place qu’ont les grands événements sur BFMTV. Contrairement à l’Equipe 21 qui est une chaîne thématique, et iTELE qui programme des émissions de football récurrentes, BFMTV n’a pas l’intention de se diluer avec des programmes thématiques. En revanche, nous sommes la chaîne n°1 de l’événement. Nous avons bien saisi l’enjeu de l’Euro 2016 de football dans notre pays. Nos reporters et envoyés spéciaux traiteront tous les sujets liés à ce rendez-vous d’un point de vue festif, sécuritaire et économique. Lors de chaque rencontre, après chaque mi-temps, BFMTV deviendra le point de ralliement de l’analyse des matchs. La chaîne décryptera ainsi les rencontres autour de Jean-Baptiste Boursier et de son équipe de consultants avec «BFM Foot», tous les jours à 20h, du 10 juin au 10 juillet. En matière d’audience, dès lors que nous parlons de sport, nous constatons des progressions importantes, notamment lors des debriefs de mi-temps et d’après-match. Plus l’événement est important, plus l’audience l’est. Sur ce domaine, nous avons une concurrence mais nous sommes suffisamment forts pour faire face à ce défi. Au-delà des grands événements sportifs, nous n’avons pas vocation à proposer régulièrement des émissions de ce type. Le groupe NextRadioTV est suffisamment diversifié avec l’arrivée le 7 juin de BFM Sport, une toute nouvelle chaîne d’info 100% sportive.
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Comment définiriez-vous la «BFMTV touch» ?
Hervé BEROUD
Avec 20 heures de direct quotidiennement et une rédaction riche de plus de 250 journalistes, BFMTV se positionne très largement comme la première chaîne d’info de France avec près de 10 millions de téléspectateurs quotidiens (Médiamétrie – Mai 2016). Et comme l’indique notre slogan «Priorité au direct», notre présence se fait sur tous les terrains de l’actualité, aux quatre coins de France et du monde.
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A l’approche de la fin de la saison, que proposerez-vous dans les mois à venir ?
Hervé BEROUD
BFMTV a terminé le mois de mai avec 2,2% de part d’audience contre 1 point pour iTELE et 0,2% pour LCI. Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Au moment où nous allons être confrontés à de nouvelles concurrences avec la naissance d’une chaîne d’information du service public, la renaissance de LCI avec une nouvelle grille et iTELE, promise à un changement de nom et à des modifications, BFMTV doit incarner dans ce paysage la stabilité. Cela ne nous empêchera pas de construire des dispositifs dans l’optique de la prochaine élection présidentielle qui nous occupera beaucoup la prochaine saison. Nous travaillons les contenus dans les détails, nous les affinons et nous les perfectionnons. Mais dans l’ensemble, BFMTV doit afficher une constance, une force.
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Profitez-vous du flou artistique qui anime les autres chaînes d’info ?
Hervé BEROUD
On ne profite pas, on capitalise sur une chaîne stable avec un actionnariat qui s’est renforcé. BFMTV a des moyens pour travailler. Ce qui est inquiétant, c’est la multiplication des chaînes d’information. Il est clair que 4 chaînes d’info en France, c’est trop.
