La Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD) a formulé mardi dix propositions pour améliorer l’offre légale de contenus sur le net et la rémunération de la création, après l’adoption de la loi Hadopi 2 contre le téléchargement illégal. Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a crée début septembre une mission pour améliorer l’offre légale, présidée par le producteur Patrick Zelnik, et qui doit rendre ses propositions début novembre. Cette mission doit «compléter le dispositif pédagogique et de sanctions» contre le téléchargement illégal d’oeuvres culturelles mis en place par la loi Hadopi I et par le texte Hadopi II, adopté définitivement le 22 septembre. Dans ce cadre, la SACD, qui représente 47 000 auteurs de l’audiovisuel et du spectacle vivant, a formulé dix propositions destinées à «construire l’offre légale» et «une nouvelle économie de la création à l’ère numérique». «La loi Hadopi est le seul moyen de pouvoir commencer à travailler sur l’offre légale. Mais aujourd’hui on prend du retard sur sa mise en place», a déclaré Pascal Rogard, président de la SACD, lors d’une conférence de presse.