Georges SANEROT, Président du Directoire de Bayard
Le quotidien «La Croix» (Bayard) lance aujourd’hui sa nouvelle formule avec un contenu renouvelé et enrichi. Pour nous en parler et aborder plus largement la stratégie de Bayard en France et à l’international, média+ s’est entretenu avec Georges SANEROT, Président du Directoire de Bayard.
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«La Croix», un de vos quotidiens lance une nouvelle version. Voulez-vous dynamiser le titre ?
Georges SANEROT
Bien entendu ! Notre souhait est d’élargir notre lectorat. «La Croix» a la capacité de toucher toutes les générations de lecteurs. L’identité visuelle a été totalement repensée avec un code couleur orange ainsi qu’une maquette aérée. Quant au contenu, nous capitalisons sur des fondamentaux tel que le débat. En tant que journalistes, nous sommes responsables de la profondeur du questionnement de nos lecteurs. Détailler l’actualité est l’une des vraies fonctions de la presse. Avec la complexité du monde qui nous entoure, nous devons répondre aux nouvelles préoccupations de nos lecteurs.
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Quelle est la dynamique du Groupe Bayard en France et à l’international ?
Georges SANEROT
Le groupe Bayard publie aujourd’hui de nombreuses revues et journaux autour de la jeunesse, du senior et du religieux. Bayard a enregistré un chiffre d’affaires de 360 millions d’euros en 2015. Nous avons également observé une croissance de notre chiffre d’affaires de 2% avec des résultats positifs. Ces chiffres nous situent au 7ème rang des groupes de presse français, toutes catégories confondues. Le groupe Bayard est aussi fortement présent à l’international. 25% de notre chiffre d’affaires est réalisé hors de nos frontières. Nous sommes le groupe de presse français indépendant le plus présent à l’international. En quelques chiffres, Bayard, c’est 36 millions de lecteurs, 4,5 millions d’abonnés et une audience totale de 8 millions de visiteurs uniques dédupliqué chaque mois à partir de nos sites d’information.
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Comment garder la tête hors de l’eau alors que le secteur de la presse se restructure ?
Georges SANEROT
Le paysage médiatique change. Nous avons su préserver en France un pluralisme d’opinions dans la presse. Demain, il faut réussir à préserver le pluralisme des acteurs de la presse. Il faut se féliciter aussi de l’arrivée de grands groupes industriels qui démontrent l’attractivité des médias. Il y a une évolution à saisir sur la presse papier, et nous devons conjuguer avec de nouvelles frontières sur les réseaux sociaux. Un groupe de presse doit enfin aborder les nouveaux horizons qui se présentent à lui, sans se disperser. Autre priorité, travailler sa singularité éditoriale.
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En dépit du recul publicitaire, peut-on vraiment lancer de nouveaux titres ?
Georges SANEROT
Il y a bien des formules économiques à réinventer. Les entreprises de tailles intermédiaires qui sont ouvertes à l’international ont des problématiques d’actionnariat où les dividendes sont réinvestis. Pour l’avenir, nous avons de nombreuses raisons d’espérer.
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Quel est le relai de croissance de Bayard ?
Georges SANEROT
C’est un mélange entre le papier, le digital, l’international, et des espaces un peu nouveaux…
