Cette année encore, Unifrance est présente au Festival international du film d’animation d’Annecy (du 9 au 15 juin) pour défendre les projets tricolores à l’international. L’occasion pour media+ d’évoquer cette présence et la place de l’animation française avec Gilles RENOUARD, Directeur du Cinéma chez Unifrance.
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À l’occasion du Mifa 2024, quel est le programme pour Unifrance ?
Gilles RENOUARD
Qu’ils viennent du cinéma, de l’audiovisuel, du court-métrage ou de la création immersive, Unifrance est fière de fédérer au Festival international du film d’animation d’Annecy, l’ensemble des professionnels du secteur. Le stand Unifrance sera mis gratuitement à disposition des membres de l’association pour y avoir leurs rendez-vous, par exemple. De plus, nous aurons le plaisir d’animer une conférence en partenariat avec Europa International sur la distribution des films d’animation en Afrique.
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Comment participez-vous à l’émergence de nouveaux talents dans l’animation ?
Gilles RENOUARD
Via notre stand tout d’abord, mais via aussi nos communications et notre accompagnement. À l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy, l’équipe d’Unifrance réalisera plusieurs interviews d’équipes d’œuvres françaises en compétition (courts, longs, séries et VR). Ces vidéos visent à faire connaître les figures de l’animation française d’aujourd’hui.
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Comment est représentée l’animation française à Annecy ?
Gilles RENOUARD
Le public annécien aura l’occasion de découvrir 6 longs-métrages de production ou de coproduction française en compétition et 6 autres en séances spéciales. L’audiovisuel français est également bien représenté avec 7 séries ou spéciaux TV français dans la compétition dédiée. Cette année encore, la sélection du festival met en avant toute la diversité des courts-métrages animés français en proposant 32 courts hexagonaux dans plusieurs catégories, sans compter les œuvres audiovisuelles. Notons aussi que cinq œuvres immersives viennent compléter cette belle présence tricolore.
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À l’export, que représente le genre de l’animation ?
Gilles RENOUARD
Depuis une vingtaine d’année, l’animation est devenue un genre majeur dans la représentation des films français à l’étranger, «Kirikou» ayant marqué le point de départ de l’intérêt international pour la production française. Le point culminant a été atteint en 2015 avec les 18 millions de spectateurs pour «Le Petit Prince» et aujourd’hui un, deux ou trois films se classent dans le top 10 des résultats annuels. La France est ainsi le 1er producteur européen d’animation et le 3ème pays exportateur d’animation au monde, après les États-Unis et le Japon.
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Quel bilan pour l’animation française en 2023 ?
Gilles RENOUARD
En 2023, grâce notamment à la performance de «Miraculous», l’animation a représenté près de 30% des entrées des films français dans le monde. La qualité des talents français en la matière, la capacité des producteurs à mobiliser des budgets importants et à s’inscrire dans des coproductions internationales, la diversité des œuvres produite expliquent la place majeure qu’occupe actuellement l’animation française à l’international. La sélection de «La plus précieuse des marchandises» de Michel Hazanavicius comme seul film du genre présent dans la sélection officielle de Cannes 2023 en est le dernier témoin.
