MEDIA +
TF1 diffusera en direct les 21 plus belles affiches de la Coupe du Monde de rugby, dont les demi-finales et la finale en exclusivité. Comment avez-vous construit cet événement ?
FRANÇOIS PELLISSIER
La 1ère étape a été de sous-licencier une partie de la compétition auprès de Canal+. Une fois que nous savions quels étaient les matchs à retransmettre, nous avons pu construire le dispositif antenne et composer l’équipe de consultants. Je suis hyper fier de notre équipe constituée de nouveaux et d’anciens visages. Deux équipes commenteront les rencontres en direct d’Angleterre : Christian Jeanpierre avec Bernard Laporte et Nicolas Delage accompagné de Thierry Lacroix. Sur le terrain, Christian Califano recueillera les réactions des équipes et sera au plus près des joueurs de l’Équipe de France.
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Diffusée depuis l’Angleterre, la Coupe du Monde de Rugby ne sera qu’à une heure de décalage de la France. Une aubaine ?
FRANÇOIS PELLISSIER
Bien entendu ! Comme vous le savez, nous diffuserons les 21 meilleures affiches dont 8 Prime Time à 21h, 11 Access Prime Time (17h ou 17h45) le week-end et 2 matchs le dimanche après-midi. On s’attend donc à d’importants scores d’audience qui avaient déjà été remarquables il y a 4 ans en Nouvelle-Zélande. Rappelez-vous, avec un décalage horaire défavorable, la finale entre la France et les All Blacks diffusée à 10h00 un dimanche matin avait réuni en 2011, 15,4 millions de téléspectateurs avec une part d’audience de 82% sur les individus et 75% sur les femmes de moins de 50 ans.
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Vos consultants ne sont pas nécessairement connus auprès du grand public. N’est-ce pas préjudiciable ?
FRANÇOIS PELLISSIER
Tout le monde connaît Bernard Laporte qui fait partie de notre équipe, tout comme Eric Champ qui collabore pour la 3ème fois avec TF1. Thierry Lacroix qui était avant sur France Télévisions, a fait 2 Coupes du Monde avec nous. Il est identifié comme commentateur. Au sein de notre équipe, Vincent Clerc est un joueur encore en activité. Il officiera dans les différents magazines proposés par la chaîne. Pilier de l’Équipe de France, Sylvain Marconnet sera aux côtés de Denis Brogniart dans les magazines pour décrypter les matchs.
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A chaque Coupe du Monde, conservez-vous le même modèle: magazines, prises d’antenne en amont, récapitulatif des matchs, …
FRANÇOIS PELLISSIER
Oui, parce que ce sont des recettes qui fonctionnent vraiment bien. Il faut que cela soit lisible pour le téléspectateur. Entre la montée en puissance dans les journaux télévisés, la couverture de l’événement dans les magazines, les programmes courts, et l’accompagnement sur le digital, cela nous aide à promouvoir la compétition. Sur ce type d’événement, nous nous gardons la possibilité de monter en puissance en fonction du parcours de l’équipe de France. C’est ce que nous avions fait en 2011 avec la diffusion d’un documentaire de 60’ la veille de la finale. Nous avions aussi pris l’antenne de 7 heures du matin à 13 heures le jour de la finale. En fonction des besoins et du parcours du «XV de France», nous pourrons nous adapter et bouleverser l’antenne.
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Quelle interactivité prévoyez-vous à l’antenne ?
FRANÇOIS PELLISSIER
Côté interactivité, nous intégrerons des tweets à l’antenne et nous ferons réagir le public. Dans «Télérugby», nous interpellerons les téléspectateurs pour créer une interactivité en dehors des seules plateformes digitales. C’est le sens de l’histoire.
MEDIA +
Prévoyez-vous de l’immersion avec les Bleus ?
FRANÇOIS PELLISSIER
Grâce à un partenariat avec la Fédération Française de Rugby, TF1 est en immersion avec les Bleus depuis le début de leur préparation à Marcoussis. La chaîne offrira des images exclusives des coulisses ainsi que des interviews des joueurs dans ses différents rendez-vous. Notre journaliste Matthieu Dupont est intégré au staff. Il sera dans les vestiaires, dans le bus à l’arrivée de l’équipe de France, etc. On est là pour raconter l’aventure avec eux.
MEDIA +
Les Bleus iront-ils loin dans la compétition ?
FRANÇOIS PELLISSIER
Nous l’espérons ! En discutant avec Philippe Saint-André, le sélectionneur du «XV de France» et nos consultants, ils sont tous très optimistes. Nous aussi !
