France TV: la nouvelle série documentaire «ELOI, en quête d’un disparu» dès le 8 novembre sur france.tv

1775

France Télévisions annonce la diffusion dès le 8 novembre à 18h00 sur france.tv, de la nouvelle série série doc France TV Slash, «ELOI, en quête d’un disparu» (6×26’), ou l’histoire d’une disparition inquiétante. Une production Upside Télévision et Acapella Productions, avec la participation de France Télévisions. Avec «Eloi, en quête d’un disparu», plongeons dans l’univers inquiétant et haletant du «true crime». Une affaire criminelle française qui a donné l’occasion au réalisateur de mener sa propre enquête, une enquête palpitante, dont certains éléments ont été repris par la police française. Il n’en reste pas moins une «disparition inquiétante» non résolue mais qui est répertoriée et susceptible d’être réouverte si un nouvel indice apparaît. Le 7 mars 2020, Eloi Rolland, âgé de 18 ans alors, disparaît mystérieusement sur la route de Piha Beach, en Nouvelle-Zélande. Quelques jours plus tard, le pays ferme ses frontières en raison de la pandémie mondiale. Le matin même de sa disparition, Eloi a posté un carré noir sur sa page Facebook. Il n’en faut pas beaucoup plus aux enquêteurs locaux pour conclure au suicide du jeune Français.Au cours des vingt dernières années, cinq autres personnes ont disparu dans la même région et n’ont jamais été retrouvées. La similarité des profils est déconcertante, et aucun corps n’a jamais été retrouvé. La piste criminelle, qui semble être un sujet tabou localement, est donc envisageable. Mais des messages recueillis sur la page dédiée à la disparition d’Eloi remettent en question toute l’enquête. Une plongée dans les réseaux sociaux d’Eloi raconte une tout autre histoire. «Eloi Rolland est parti étudier l’anglais en Nouvelle-Zélande. Sa famille est sans nouvelle de lui depuis le 7 mars 2020.En début de confinement, je m’arrête par hasard sur un post Facebook. Il s’agit de l’appel à l’aide d’une jeune infirmière qui tente d’alerter les médias sur la disparition énigmatique de son cousin Eloi, 18 ans, porté disparu à Auckland depuis le 7 mars. En vain : l’attention des médias comme des réseaux sociaux est rivée sur la crise sanitaire. La disparition de notre jeune compatriote au si mauvais moment m’interpelle. Elle me happe. Je reste sidéré qu’il soit à ce point abandonné par son pays. La suite de mon confinement est exclusivement consacrée à tenter  de comprendre ce qui a pu arriver à l’étudiant français que personne n’est en mesure d’aller chercher à l’autre bout du monde. En me plongeant dans cette affaire, je découvre que le mystère de cette disparition subite vient ajouter aux affaires similaires et non résolues plus récentes. Eloi est la 6ème personne à s’évaporer dans la région de Piha. Un an plus tôt, en mars 2019, c’est un étudiant chinois de 20 ans qui a disparu dans le même secteur. Pourtant, la police d’Auckland n’envisage aucun lien entre ces cas de disparition. À l’évidence, les autorités locales ont à cœur de préserver le taux de criminalité parmi les plus bas du monde sur lequel ce petit État touristique communique abondamment. Aucune coopération entre police française et néo-zélandaise ne se mettra en place. À 18 ans, en quelques mois, Eloi Rolland est déjà un cold case. Rien ou presque n’a été entrepris pour tenter de le retrouver. Et encore moins pour comprendre ce qui a pu lui arriver. (…) Trop de questions demeurent sans réponse dans cette affaire dont j’ai étudié minutieusement chaque détail, et où toutes les hypothèses s’avèrent possibles. (…) L’accent est mis sur l’aspect digital qui révèle la personnalité plus complexe qu’il n’y paraît d’Eloi, ado paumé au bout du monde, et fait de lui un personnage universel, symbole de la 1ère génération ultra connectée et confiant aisément ses états d’âme sur les réseaux sociaux», explique le réalisateur Bruno Dupuis.