France 3 annonce la diffusion le lundi 26 février à 23h00 de «Pas de repos pour Marco» (Big Company Prod) de David Unger. Durant 52’, le documentaire suit le quotidien de Marc Mascetti, maraîcher à Marcoussis, la plupart du temps dans ses champs de l’Essonne ou sur les marché de la Place Monge ou de Port Royal à Paris. Ce paysan cultive ses légumes et ses fruits en pleine terre et sans traitements sans irrigation sans tunnel pour les revendre sur les marchés parisiens. En mai 2022, son hangar brûle. Ses clients se mobilisent et récoltent 70.000 euros, une somme importante mais insuffisante pour rembourser les 300.000 euros que les compagnie d’assurances rechignent à rembourser. Cet homme est un phénomène par son courage et sa générosité à proposer au prix le plus bas des légumes et des fruits vierges de tout traitement. Marc Mascetti est vraissemblablement le seul maraîcher qui cultive sans traitement une exploitation de 20 hectares et qui revend au plus bas prix sur les marchés parisiens. Cet agriculteur refuse également le label Bio car il ne tolère pas l’utilisation du sulfate de cuivre contenue dans la bouillie bordelaise notamment. Il montre qu’une culture à grande échelle sans aucun intrant peut se pratiquer, juste en appliquant les techniques des anciens. Il prouve aussi qu’on peut cultiver malgré la sécheresse, sans arroser ou irriguer, en particulier sur des sols favorables et des régions appropriées. Le modèle qu’incarne Marc Mascetti d’une culture maraîchère et arboricole sans traitement en circuit court ne peut-il pas être un modèle alternatif au Bio, à la permaculture moderne et devenir un exemple conservatoire de la paysannerie française face à la croissance de l’agro-industrie ? Est-ce que tous les modèles ne devraient pas pouvoir cohabiter au profit de la liberté du consommateur ?