Pour la 2ème année, la France comptera 2 reines nationales de beauté dimanche soir : d’un côté, Miss France 2012, élue la veille sur TF1, de l’autre, Miss Prestige National 2012 sous l’égide des fidèles de Geneviève de Fontenay. En conflit avec la société de production Endemol à qui elle a vendu l’élection Miss France en 2002, la «dame au chapeau» n’assistera toutefois pas à la finale du concours dissident et ne remettra pas d’écharpe cette année, une 1ère depuis 1954. A titre conservatoire, en attendant une décision sur le fond début 2012 concernant une clause de non-concurrence, un tribunal lui a interdit, ainsi qu’à «toute personne interposée», d’organiser son concours sous astreinte de 100.000 euros. Malgré tout, Geneviève de Fontenay et ses comités régionaux ont décidé de maintenir leur finale «par respect pour les élus qui leur ont fait confiance et surtout pour ne pas briser le rêve des 27 candidates». «Jusqu’au 7 novembre, aucune décision de justice ne m’interdisait d’organiser les élections régionales!», se justifie Mme de Fontenay. Dans ce coup de force, plusieurs gages sont cependant donnés à la justice: Mme de Fontenay a annoncé son retrait du concours dissident qui, de plus, a changé de nom, de Miss Nationale 2012 en Miss Prestige Nationale 2012.Juridiquement, l’organisation de la finale a été transférée à une société indépendante, spécialisée dans l’événementiel, Must Coaching. Aux dernières nouvelles, Endemol et TF1 n’envisageaient pas de demander à la justice d’empêcher par la force publique la finale Miss Prestige National 2012 qui doit se dérouler dimanche soir, à Divonne-les-Bains (Ain).
