Florent HOUZOT, Directeur de la rédaction de beIN SPORTS
Seule chaîne française à proposer l’intégralité de la compétition de l’Euro 2016 avec 51 matchs en direct, dont tous ceux de l’Equipe de France, beIN SPORTS, qui va bientôt fêter ses quatre ans, s’apprête cet été à franchir un cap historique. A travers un catalogue de droits exclusifs, la chaîne n’a eu cesse de se développer. Ce sont plus de 2,8 millions d’abonnés qui ont rejoint les rangs. Les détails avec Florent HOUZOT, Directeur de la rédaction de beIN SPORTS.
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Quel cap franchirez-vous avec l’Euro 2016 ?
FLORENT HOUZOT
Je n’ai pas de cap déterminé en matière de nouveaux abonnés. En revanche, il est très important d’aller chercher de nouveaux clients et de conserver nos 2,8 millions de souscripteurs actuels. Cela passe par la qualité de notre programmation, l’expertise de notre équipe et la richesse de notre catalogue de droits. La seule chaîne en continu de l’Euro 2016, c’est beIN SPORTS. Des magazines quotidiens viendront rythmer les journées autour de chaque match, animés par les journalistes de la chaîne et accompagnés par nos consultants. Nous allons déployer 300 caméras sur la durée de l’événement. Sur les gros matchs, on rajoute 18 caméras additionnelles.
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Vous mettez donc les bouchées doubles ?
FLORENT HOUZOT
Bien entendu ! Quand on prend l’antenne une heure avant un match, ce n’est pas par hasard. En 2014, sur un avant-match de la Coupe du Monde, on faisait plus de 800.000 téléspectateurs en moyenne. Ce sont des audiences de Prime Time de la TNT gratuite. On a créé un rendez-vous. Pour les ayants droit et accessoirement les sponsors, c’est une fenêtre qui valorise leurs évènements. Du 10 juin au 10 juillet, Alexandre Ruiz, en alternance avec Smaïl Bouabdellah et Florian Genton, sera à la présentation du «Club Euro», afin de vous faire vivre des avant-matchs d’exception.
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Nouveauté technologique, le «Match Center». De quoi s’agit-il ?
FLORENT HOUZOT
On lance sur beIN SPORTS 2 le «Match Center», un dispositif qui permet de combiner les matchs en direct avec des caméras isolées, des données interactives, des analyses graphiques, des informations statistiques. Le «Match Center» sera également commenté en direct pour les abonnés qui souhaitent profiter du match avec une multitude d’informations complémentaires.
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Quel est le portrait-robot de vos éventuels futurs abonnés ?
FLORENT HOUZOT
Des études montrent qu’il y a potentiellement en France 8 millions de personnes qui sont prêtes à payer pour du sport à la TV. La Coupe du Monde de Football 2014 avait permis à beIN SPORTS de franchir un cap de notoriété. Un événement comme celui-ci permet d’avoir une fenêtre médiatique beaucoup plus importante que la Ligue 1 ou la Champions League qui restent des événements premium.
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Avec l’arrivée de SFR sur le sport, comment réagissez-vous
FLORENT HOUZOT
Sans dénigrer l’offre de SFR, on ne joue pas dans la même cour. beIN SPORTS est en mesure de proposer l’intégralité de la Champions League, de l’Europa League, de la Ligue A, de la Ligue 1 (jusqu’en 2020), de l’Euro et des deux prochaines Coupes du Monde de 2018 et 2022. Nous verrons bien si SFR réussit, comme beIN SPORTS au bout de 6 mois, à atteindre le million d’abonnés.
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Face à la concurrence, comment se positionne beIN SPORTS ?
FLORENT HOUZOT
Notre ligne est de proposer des compétitions premium, omnisports, dans leur intégralité et le plus souvent en exclusivité. Ce sont nos trois règles de cuisine. La diversité des compétitions proposées est essentielle. C’est le cas avec nos 35 semaines de tennis par an : Wimbledon, Masters de Rome, Madrid, Cincinnati.
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Perdez-vous beaucoup d’argent avec l’Euro ?
FLORENT HOUZOT
On ne peut pas raisonner sur une compétition ponctuelle comme l’Euro. Elle s’inscrit dans un business global, au cœur de beIN Media Group et des chaînes du monde entier.
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Quel avenir pour la distribution de beIN SPORTS ?
FLORENT HOUZOT
Comme vous le savez, nous discutons les accords de distribution en exclusivité de beIN SPORTS pour l’année prochaine. Cette démarche s’inscrit dans cet objectif de rentabilité. L’accord vise à la fois une meilleure distribution et une meilleure offre. La moitié des abonnés de Canal+ ne sont pas abonnés à beIN SPORTS. Il y a donc de potentiels clients.
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Comment va se recomposer le marché de la TV payante sur le sport ?
FLORENT HOUZOT
Il doit y avoir des évènements de sports majeurs en gratuit. Ils permettent de faire «la promotion» des rendez-vous que nous diffusons tout au long de l’année. A ce titre, Roland-Garros, c’est une grande annonce pour Wimbledon. Ensuite, il y a rarement plus de deux opérateurs premium de sport en Pay TV. Il n’y a pas suffisamment de droits premium pour être à la hauteur du nombre d’abonnés. Canal+ et beIN SPORTS sont les deux acteurs majeurs en Pay TV. Les enjeux sont donc de ne pas perdre, ne serait-ce qu’une compétition principale.
