Fiction et musique, un duo de choc!

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    Réunis mercredi soir dans les locaux d’HSBC, avenue des Champs Elysées, les membres du Media Club ont participé au débat sur le thème «Fiction et Musique: des synergies à trouver face aux enjeux de demain». Pour débattre, étaient présents des représentants de la production audiovisuelle et musicale, parmi lesquels Fabrice Nataf, directeur général d’EMI Music Publishing, Joëy Fare, productrice et directrice de Scrlett Productions, Aline Panel-Besson, responsable du pôle fiction chez Marathon Productions, Mickael Hermine, responsable Projets TV chez Universal Music. Interrogés par le public, les débatteurs ont dressé un état des lieux de la synergie entre musique et fiction. «En France, la musique n’est pas aussi prise en compte que chez les anglo-saxons, mais cela dépend toutefois de la sensibilité de chaque maison de production. Pour la série «Clara Scheller », la musique était déjà prévue dans l’écriture des scénarios. Nous avons travaillé avec de la musique déjà existante d’une maison de disque, mais également avec un jeune compositeur. Nous avons considéré la musique comme un personnage à part entière. Le budget qui lui a été consacré s’est élevé à 150 000 euros», a expliqué Joëy Fare. D’autres productions ne bénéficient pas de délais suffisamment longs pour anticiper au niveau musical, ce qui n’exclut pas pour autant la présence de la musique. C’est ce qu’explique Aline Panel-Besson, productrice de la série «Sous le Soleil»: «Aujourd’hui nous travaillons plus en amont, mais nous ne savons pas encore quelle sera la musique au moment de l’écriture. Nous travaillons en fonction des thématiques. Sur un épisode de 52′, il y a trois clips toutes les 12′. Ce sont les mêmes titres qui reviennent avec un nouveau chaque saison». Fabrice Nataf, a, quant à lui, évoqué l’exemple de la série «Prison Break», pour laquel le générique, interprété par Faf Larage, a connu un énorme succès. «Faf Larage sans la série, n’aurait pas forcément sorti d’album», confie-t-il. La série télévisée comme dénicheur de talent? Le débat est ouvert !