Festival Carrefour du cinéma d’animation 22 au 29 novembre

La 21ème édition du festival Carrefour du cinéma d’animation se déroulera du 22 au 29 novembre. Le festival créé par le Forum des images célèbre cette année encore la richesse de la création animée par une opulente programmation, en présence de cinéastes prestigieux et jeunes talents.

Parmi les invités, Michèle Lemieux, Jean-François Laguionie, Nick Parket Merlin Crossingham, László Csáki, Isabel Herguera, Momoko Seto, Rozenn Busson, Manon Tacconi, Pierre-Luc Granjon, Justine Vuylsteker … La sélection du festival proposera un panorama de la production mondiale animée, entre découvertes et films les plus attendus.

La clôture de cette 21e édition se fera avec la projection, en association avec Netflix, de «Wallace & Gromit: La palme de la vengeance» qui se déroulera en présence de leurs créateurs, Nick Park et Merlin Crossingham (sortie le 3 janvier 2025). Parmi les autres longs métrages bientôt en salle, le festival présente «Mémoires d’un escargot» de l’Australien Adam Elliot, auréolé du Cristal du long métrage au festival d’Annecy (sortie le 15 janvier), et deux productions japonaises : «Totto-chan : la petite fille à la fenêtre», de Shinnosuke Yakuwa, inspiré d’une histoire vraie (sortie le 1er janvier) et «The Colors Within», le nouveau récit d’adolescence de la cinéaste Naoko Yamada. Les tout-petits spectateurs ne sont pas oubliés avec «Le Grand Noël des animaux» : cinq histoires merveilleuses aux esthétiques éclectiques que les réalisatrices viennent présenter au Forum. La sélection fait également la part belle aux films inédits et aux approches artistiques singulières, tel que «The Glassworker» d’Usman Riaz, le premier long métrage d’animation pakistanais, en ouverture du festival. Parmi les découvertes en présence des cinéastes : «Le Rêve de la sultane», magnifique réalisation en papier découpé et en aquarelle d’Isabel Herguera s’inspirant d’une utopie féministe indienne, et «Pelikan Blue», documentaire animé de László Csáki, usant de la 2D et d’images d’archives, pour témoigner, non sans humour, de la chute du parti communiste en Hongrie.

Deux pépites complètent ce tour du monde de l’animation : «The Missing», le récit sensible et hybride, réalisé en rotoscopie par le Philippin Carl Joseph Papa et» Legend of the Sacred Stone», époustouflant film d’arts martiaux en marionnettes, réalisé par le Taiwanais Chris Huang.

A noter aussi que depuis sa création, le festival a tissé des liens forts et étroits avec les écoles d’animation. Elles sont 15 cette année à y participer. Quatre panoramas de films de fin d’études célèbrent la créativité des productions étudiantes. Cette année, la bande-annonce du festival est signée par les étudiants de L’Institut Sainte Geneviève.

Une séance carte blanche est l’occasion de revisiter les œuvres qui ont marqué l’histoire de l’école. Comme il est de tradition, les étudiants ont trois jours pour produire le «Cadavre exquis animé», avec pour point de départ une image fournie par leur prestigieux parrain, Jean- François Laguionie. Dans le cadre de leur formation, les étudiants de TUMO Paris, l’école de la création numérique du Forum, relèvent eux aussi le défi de réaliser le cadavre exquis. Les deux réalisations seront projetées lors de la soirée de clôture du festival