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Les chaînes Equidia proposeront cette année «une 1ère saison de programmes 360». Est-ce une stratégie pour renforcer votre visibilité ?
Eric BRION
Pour une marque aussi puissante qu’Equidia auprès de la communauté des amoureux du cheval, nous nous devions de parler aux téléspectateurs réguliers tout comme aux consommateurs ponctuels de nos programmes en télévision ou sur le web. Notre stratégie a donc été totalement repensée, sur la base de contenus déclinables à 360° et adaptés en fonction des modes de distribution. Dès lors, la totalité de nos programmes est aujourd’hui diffusée en amont sur les réseaux sociaux, sur l’antenne, en replay, et jusque dans nos produits dérivés.
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Disposant d’un coût de grille de 22 millions € pour vos deux antennes, quels sont aujourd’hui vos principaux postes de dépenses ?
Eric BRION
Si le coût de grille d’Equidia est élevé, c’est pour une simple raison : le direct des courses. Il représente environ 3 500 heures de live et 250 heures de sports équestres. Comme nous sommes un média très thématique, et qu’il n’existe pas forcément de programmes sur le marché, nous produisons beaucoup en interne. De ce fait, nous pouvons maitriser au mieux nos contenus.
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Parmi vos nouvelles émissions, vous semblez faire référence à des émissions existantes. Est-ce un bon moyen pour faire parler de vos programmes ?
Eric BRION
Un programme de télévision, c’est également du marketing. Il est important de proposer des titres d’émissions qui font «tilt». Par exemple, «Equidia Life Academie» (Banijay – 3X52’) est un programme développé et présenté par Alexia Laroche-Joubert, une cavalière passionnée. Autre nouveauté avec Sophie Tapie qui anime «Mastertips» (10X26’ – Merapi Productions), une émission d’exercices d’équitation réalisés par des techniciens réputés. Enfin, «Docteur H» (2H Production) est un magazine vétérinaire de 13’ présenté mensuellement par Natacha Harry.
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A moyens termes, quelles sont vos attentes vis-à-vis des producteurs de TV ?
Eric BRION
Nous sommes à la recherche d’une nouvelle génération de programmes systématiquement déclinables (antenne, digital, produits dérivés…). Lorsque des producteurs viennent nous voir avec des concepts purement télévisuels, cela ne nous intéresse pas vraiment. En revanche, nous recherchons des concepts originaux, déclinables et novateurs. A moyens termes, nous souhaitons mettre à l’antenne des émissions pédagogiques mais aussi événementielles.